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Abdelmadjid Attar : Le pétrole à 40 ou 50 dollars, dans deux à trois mois
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 02 - 2016

Moment de forte émotion, mardi, sur les marchés pétroliers après un accord inattendu de gel de la production annoncé à Doha par les plus gros producteurs de pétrole : l'Arabie Saoudite, la Russie, le Qatar et le Venezuela.
L'accord porte sur le gel de la production de ces pays, au niveau de janvier dernier, pour contenir la baisse des cours et stabiliser un marché refroidi par un surplus de l'offre. Mais, il ne faut pas, dans le contexte actuel, crier victoire. Cet accord, annoncé par le ministre qatari de l'Energie, à l'issue d'une réunion surprise à Doha, de l'Arabie Saoudite, de la Russie, du Qatar et du Venezuela est conditionnée à une mesure similaire des autres grands pays producteurs, dont l'Iran, qui a, d'ores et déjà, annoncé qu'il ne va pas réduire sa production. Mais, Téhéran s'est dit «prêt à la discussion», avant une réunion, aujourd'hui, mercredi, dans la capitale iranienne des ministres iranien, irakien et vénézuélien du Pétrole. « Afin de stabiliser les marchés pétroliers, les quatre pays sont convenus de geler la production, à son niveau de janvier, pourvu que les autres grands producteurs fassent de même», a déclaré, à Doha, le ministre qatari Mohammed Saleh al-Sada, actuel président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Ali Al Nouaimi, le ministre du Pétrole saoudien a ajouté, de son côté que «nous pensons, tous les quatre, que le gel maintenant, de la production à son niveau de janvier, est approprié pour le marché.» Il a ajouté que ‘'c'est le début d'un processus que nous évaluerons, dans les tout prochains mois pour décider si d'autres mesures sont nécessaires pour stabiliser le marché». Il a, également, déclaré qu'il espère que cet accord serait adopté par d'autres producteurs, au sein de l'Opep et en dehors. «C'est très important, nous ne voulons pas de fluctuations fortes des cours, nous voulons répondre à la demande. Nous voulons un prix du pétrole stable», a-t-il dit.
CONDITIONS
Le Qatar va entreprendre des contacts «intensifs» avec les producteurs membres et non-membres de l'OPEP, afin de «stabiliser le marché, dans l'intérêt, non seulement des producteurs et des exportateurs de brut, mais aussi de l'Economie mondiale», a annoncé, de son côté, le ministre qatari de l'Energie, qui a qualifié de «succès» la réunion quadripartite qui a donné lieu à «une revue de la situation sur le marché pétrolier». «Nous assistons à une importante baisse des investissements», ce qui ne permettrait pas de répondre à une future hausse de la demande'', a-t-il prévenu.
Par ailleurs, l'ex P-DG de Sonatrach, et actuel président de l'»Association algérienne du Gaz (AIG), Abdelmadjid Attar a salué, hier mardi, à Alger, l'accord Arabie Saoudite-Russie-Venezuela-Qatar de gel de leur production pétrolière. Il (l'accord) est le «bienvenu» puisqu'il devrait stabiliser les prix avant de les faire reprendre à un niveau «raisonnable», a-t-il indiqué à l'APS. «Toute décision de geler une production à un niveau raisonnable, de ne pas augmenter la production et de ne pas, non plus, faire des discounts est la bienvenue et aura tendance à stabiliser les prix», explique-t-il en marge du symposium de l'Association algérienne de l'Industrie du gaz (AIG). Selon M. Attar, «cet accord va stabiliser les prix avant qu'ils reviennent progressivement, dans deux à trois mois, à un niveau raisonnable, soit autour de 40 ou 50 dollars», contre les 32-33 dollars, actuellement. Mais, il relativise l'effet d'annonce de cet accord, car ‘'même si elles (l'Arabie Saoudite et la Russie) décident de geler la production, elles en ont besoin aussi car leur production a atteint son niveau maximum et cela ne servira à rien de produire plus, car le marché est complètement saturé et il n'y a même pas de preneurs. «Quant aux effets du retour sur le marché mondial du brut iranien, il a estimé que ce pays «ne pourra jamais atteindre le niveau de production qu'il a promis (après la levée des sanctions internationales)». «L'Iran ne pourra pas aller au-delà de 500.000 barils par jour, d'ici la fin de l'année, car ses installations nécessitent, énormément d'investissements de rénovation», et cela aura un impact direct sur ses capacités de production.
SUSPICIONS
Sur les places financières, l'annonce d'un simple gel de la production a «déçu le marché car les gens s'attendaient à une réduction de la production», a jugé Fawad Razqzada, expert de City Index pour qui les prix pétroliers pourraient être, à court terme, sous pression. En fait, l'accord de Doha a été accueilli avec une grande prudence sur les marchés: le Brent, qui avait bondi à 35,55 dollars le baril, en début de séance avec l'annonce de la réunion, est revenu ensuite sous 34 dollars, effaçant la majeure partie de ses gains. «Même s'ils gèlent leur production au niveau de janvier, la hausse des stocks mondiaux continuera de peser sur les prix. Donc, même si c'est une décision positive, je ne pense pas qu'elle ait un impact énorme sur l'équilibre, entre offre et demande, tout simplement parce qu'on était en situation excédentaire en janvier», explique Dominic Haywood, analyste d'Energy Aspects. Pour autant, des analystes de marchés, cités par Reuters, relèvent le fait que les productions saoudienne et russe soient proches de leurs plus hauts niveaux historiques complique la mise en oeuvre d'un accord, d'autant que l'Iran dispose d'une capacité non-utilisée d'au moins un million de barils par jour. «Nous pensons que d'autres producteurs doivent geler, dès maintenant, (leur production), y compris l'Iran et l'Irak», a indiqué le ministre qatari, Mohammed al Sada, cité par Reuters. L'Irak prévoyait initialement d'augmenter sa production, mais s'est déclaré, en janvier dernier, prêt à la réduire à condition que ‘'cela se fasse dans le cadre d'un accord engageant tous les producteurs de l'Opep et extérieurs'', à l'organisation. La rencontre de Doha s'est tenue après 18 mois de baisse des prix de pétrole, qui sont passés de plus de 100 dollars le baril, en juin 2014, à moins de 30 dollars en janvier 2016. Dernier détail, la Russie avait augmenté substantiellement, sa production au mois de janvier dernier, à un niveau record, avec une moyenne, en 2015, de 10,7 millions de B/J.


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