Les Occidentaux qui condamnent et dénoncent sans retenue aucune les bombardements de la zone d'Alep sous contrôle de leurs obligés djihado-terroristes et accusent le régime syrien et son allié russe de commettre ainsi des crimes de guerre en étant responsables d'un grand nombre de morts parmi la population civile qui s'y trouve, sont muets sur le sort qui est fait à cette population d'Alep se trouvant dans la partie de la ville sous contrôle des forces armées de Damas et subit elle aussi un déluge de feu et d'acier ininterrompu depuis vendredi dernier déclenché par leurs protégés lancés dans une grande offensive visant à rompre l'encerclement de leurs positions dans la ville par l'armée syrienne. Si leur indignation était suscitée par l'horreur qu'inspire le prix monstrueux que la population civile paie dans cette bataille pour le contrôle de la ville d'Alep, ils auraient dû l'exprimer contre les deux camps et certainement avec plus de raison contre celui des djihado-terroristes qui a rejeté systématiquement les accords de cessez-le-feu humanitaires conclus après concertation par Moscou et Washington. Il y a hypocrisie abjecte dans l'attitude des puissances occidentales qui pleurent sur les vies civiles fauchées en Syrie par les bombardements opérés par les forces gouvernementales syriennes et se taisent sur celles que fait le déluge de feu et de fer provenant des positions de leurs protégés anti-régime. Non seulement elles se taisent mais elles ont fourni, et continuer à le faire, l'armement qui permet aux djihado-terroristes de poursuivre leur œuvre de mort dans la ville d'Alep en continuant à imputer à Bachar El Assad et à son allié russe Vladimir Poutine le non-respect du cessez-le-feu. La palme de l'hypocrisie revient en Occident au duo français Hollande-Ayrault dont la compassion qui est censée être la sienne pour la population syrienne martyre ignore absolument les victimes en son sein de la barbarie des djihado-terroristes qui selon Paris font du « bon travail » en Syrie. Ces mêmes djihado-terroristes contre lesquels ce duo déclame que la France est en guerre étant responsables des attentats terroristes perpétrés sur son territoire. Toute leur agitation sur la question syrienne se résume à essayer de convaincre qu'en empêchant le régime et son allié russe de l'emporter sur les djihado-terroristes, c'est œuvrer à l'émergence d'une Syrie débarrassée de la dictature cause exclusive de la tragédie et du chaos dans lesquels elle est plongée. Le proche effacement annoncé de ce duo français n'attristera pas ceux que révolte sa posture dans le conflit syrien. Sous sa conduite, la diplomatie française est devenue supplétive zélée et intransigeante de la politique états-unienne dont la stratégie et les objectifs ont été élaborés et tracés par les forcenés va-t-en-guerre tenant de la théorie du « chaos créateur ». François Hollande n'a pas été qu'incapable de sortir la France du marasme économique et sociale dans lequel elle se débat, l'hystérique et ridicule agitation sur la scène internationale a totalement gommé le prestige qui a été celui de la France à ce niveau. Au lieu d'un président « normal » et déterminé à conserver à leur pays son statut d'exemple et de référence morale pour le reste du monde, les Français ont élu en 2012 un président qui l'a rabaissé à n'être plus que l'auxiliaire sans dignité de l'Amérique qui ne lui en est pas même reconnaissante et le traite en quantité négligeable à tenir à l'écart quand il s'agit de questions impliquant la gouvernance du monde.