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A 186 dinars sur le marché parallèle: La demande sur l'euro en forte augmentation
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 12 - 2016


  La valeur de l'euro sur le marché informel a le vent en poupe en cette fin d'année 2016. Départs en vacances, Omra, monnaie refuge, achat massif de devises par les importateurs sur le marché noir, faiblesse chronique du dinar… tout concourt à porter l'euro aux cimes. Un euro s'échangeait, hier, sur le marché noir, contre 186 dinars. «Il y a une baisse de 3 dinars relativement au taux appliqué il y a quelques jours, au moment du pic de la demande en devise», nous a expliqué un cambiste. Ajoutant que la tendance haussière peut redémarrer de nouveau à partir du début 2017, parallèlement à l'entrée en vigueur des nouvelles taxes, qui vont certainement doper le marché informel d'une manière générale, et le marché des devises en particulier, vu que ce dernier à lui seul représente près de la moitié de la masse monétaire qui circule dans l'informel. «Tant que le dinar reste faible, tout en gardant la tendance à plus d'affaiblissement dans l'avenir immédiat, l'euro aura de beaux jours devant lui», ironisent des cambistes qui ne veulent pas aborder une quelconque autre explication «savante», disent-ils. Pour eux, donc, tout repose sur la valeur réelle du dinar. Selon d'autres considérations, l'euro devrait constituer par ces temps de crise économique, et ce qu'elle provoque sur le plan de la régression du capital confiance vis-à-vis de l'Etat, une valeur refuge pour les barons de l'informel. Ces derniers avaient par le passé un penchant à placer leur argent dans des investissements immobiliers, mais depuis l'instauration du dispositif encadrant les transactions dans ce domaine, notamment le paiement par chèque au-delà de 100 millions, les spéculateurs abandonnent peu à peu le créneau, causant déjà un certain ralentissement dans l'immobilier. Tous ceux qui se trouvent en possession de grosses sommes d'argent en dinars n'hésitent plus à échanger le maximum au marché noir de la devise, surtout depuis qu'ils ont pris conscience que «le gouvernement a décidé de lâcher le dinar dans le but évident de faire fondre comme neige la masse d'argent en circulation dans le circuit informel», croit-on dur comme fer. Et, c'est dans cet esprit d'analyse qu'on s'attend à ce que l'euro grimpe au plus haut en 2017. Toutefois, font remarquer des cambistes, le marché reste très imprévisible, obéissant toujours à la sacro-sainte loi de l'offre et de la demande. Selon les cambistes, les petits acheteurs occasionnels n'influent pas trop sur le taux de changement, poussant tout juste le marché à des variations infimes de quelques dinars lors leur affluence temporaire sur les places boursières parallèles de la devise, la flambée des devises sera plutôt provoquée par les importateurs, qui vont se tourner vers l'informel avec l'instauration des nouvelles taxes, ainsi que les détenteurs de grosses sommes d'argent en dinars hors des circuits bancaires qui seront, eux, dans la contrainte de recourir au marché noir de la devise pour se prémunir de cette dévaluation ininterrompue de la monnaie nationale. Le marché noir de la devise évoluera au gré du développement de ces deux derniers facteurs, et tout laisse à croire que la flambée de la devise sera historique en 2017. Notons dans ce sillage que le dollar talonne de près l'euro avec un taux de change sur le marché noir pas très serré. Résultat d'un retour en force de la monnaie américaine, un dollar s'échangeait sur la place boursière parallèle, hier, contre 179 dinars, soit à une longueur de 8 dinars seulement pour atteindre le même taux que l'euro. « Cela n'a pas été vu depuis de longues années », notent des cambistes.

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