La dernière sortie médiatique du président de la FAF, Mohamed Raouraua, dans laquelle il a fait savoir qu'il ira jusqu'au bout de son mandat, a eu un effet de douche froide sur la scène footballistique nationale. Il s'agit d'une accalmie tactique aussi bien pour Raouraoua que pour ceux qui ambitionnent de se porter candidat à la présidence de la FAF, sachant que l'assemblée générale élective de la FAF devrait intervenir au courant du mois de mars, soit juste après l'AG ordinaire. Au cours de cette dernière, Raouraoua présentera son bilan et au cas où son bilan est adopté, il n'est pas exclu que Raouraoua reste, alors que dans le cas contraire il devrait quitter la FAF. En attendant, Raouraoua, en sa qualité de membre du Comité exécutif de la CAF, se trouve en ce moment au Gabon où se déroule la CAN-2017 (14 janvier-5 février). La FAF a annoncé la réunion du bureau fédéral pour le 12 février avec à l'ordre dub jour l'évaluation de la participation de l'équipe nationale à la CAN du Gabon où elle a été éliminée au premier tour ! Le président de la FAF qui gère de manière unilatérale et exclusive l'équipe nationale, tient à impliquer le bureau fédéral et la Direction technique nationale technique (DTN) pour évaluer et établir un bilan de la participation de l'Algérie à la CAN. L'annonce par la FAF de cette évaluation, intervient suite à la déclaration à la presse du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, concernant «une évaluation qui sera faite», c'est-à-dire que la FAF rendra des comptes. Le ministre de la Jeunesse et des Sports qui tente de soutenir le président de la FAF, semble être remis à la l'ordre par le gouvernement, en témoignent son absence et celles d'autres ministres, jeudi soir à la cérémonie organisée par le Comité olympique algérien en l'honneur des athlètes algériens ayant brillé aux Jeux olympique-2016. L'absence des membres du gouvernement n'est pas bon augure aussi bien pour le football que le sport algérien dont les résultats ont déçu les Algériens, lesquels avaient besoin d'une lueur d'espoir en ces temps d'austérité et crise économique. C'est à partir de ce moment que la président de la FAF a commencé à manœuvrer dans le but de se maintenir à la présidence de la fédération. Des présidents de clubs annoncent leur soutien à Raouraoua La campagne du maintien de Raouraoua à la présidence de la FAF est déjà enclenchée. Des présidents de clubs affichent déjà leur soutien à Raouraoua, estimant «qu'il ne faut pas se montrer ingrat». Ces présidents sont membres de l'AG de la FAF et ont le droit de voter au même titre que les présidents des Ligues régionales et de wilaya, lesquels sont favorables au maintien de Raouraoua. Pis encore, ce soutien provient curieusement de ceux qui étaient des opposants farouchement et irréductibles à Raouraoua. Dans ce sens, le président de la FAF a enclenché le débat sur la succession de Leekens et des noms sont déjà balancés, dont le Français Rolland Courbis ou encore l'Italien Fabio Capello Il a ainsi annoncé la couleur concernant le maintien de l'option de l'entraineur étranger. A cet effet, il est attendu que l'adjoint de Leekens, le Belge Patrick De Wilde soit désigné à la tête de la sélection nationale des U23.