Le chantier des logements des enseignants du supérieur, situé en face de l'université «3» « Salah Boubnider », pose toujours problème avec un arrêt total des travaux qui inquiète au plus haut degré les futurs bénéficiaires. « Malgré les assurances données dernièrement par le wali de Constantine, M. Kamel Abbas, nous ont signalé hier des enseignants concernés, les travaux dans ce chantier n'ont pas bougé d'un iota. Et dire, ont ajouté nos interlocuteurs non sans dépit, que le wali a insisté pour que les logements soient livrés aux bénéficiaires à la rentrée scolaire de septembre 2017 ! ». A ce sujet, M. Dib Nabil, coordinateur de la commission indépendante désignée par les candidats pour suivre ce dossier au niveau des instances concernées, nous a déclaré hier qu'il n'écarte pas la possibilité de poursuivre les actions de protestation entamées il y a plus d'un mois. Pour rappel, le premier des sit-in de protestation a été organisé d'abord, il y a plus d'un mois, au pied de la tour administrative de l'université des Frères Mentouri de Constantine. Le recteur de l'université, M. Djekoune, qui les avait reçus dans son bureau en qualité de président de la commission du logement universitaire leur avait expliqué alors que le dossier du programme de 260 logements qui leur a été octroyé par le président de la République a été transmis à sa tutelle pour les besoins de l'enquête administrative et la distribution des logements sera faite dès la fin de cette enquête. Le second sit-in a été tenu une semaine après devant le cabinet du wali. Et c'est là qu'ils ont reçu l'assurance du chef de l'exécutif de la wilaya que le chantier allait connaître une relance. « Quant à nous, nous avons résolu de suivre régulièrement le chantier et nous avons constaté à nos dépens que celui-ci ne bouge pas. Aussi, nous avons décidé de tenir, ce lundi 13 mars, une conférence de presse sur le site du chantier pour informer les autorités et l'opinion publique sur notre cas », dira M. Dib Nabil. Enfin, rappelons que, selon les dernières informations, le chantier a été arrêté parce que les entrepreneurs qui sont en charge de la réalisation du programme de logement ne pouvaient continuer compte tenu qu'ils n'ont pas été payés par les maîtres d'œuvre pour les tranches déjà réalisées. Les entrepreneurs ont considéré qu'ils ne peuvent pas avancer dans la réalisation du programme tant que les maîtres d'œuvre n'ont pas respecté cette condition contractuelle contenue dans le cahier des charges.