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Selon le ministre: Le secteur de la santé est mal organisé
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 11 - 2017

  Le ministre de la Santé Mokhtar Hasbellaoui a estimé, hier mardi, que le système de santé en Algérie est mal organisé, et qu'un audit sur le secteur est en cours.
Il a expliqué dans un entretien à la radio nationale que ‘'nous sommes en train de préparer un audit sur tout le système de santé en Algérie». Le ministre a souligné qu'il y aura une «mise en place d'un organisme constitué de médecins et inspecteurs des DSP pour faire un audit du système de santé pour l'évaluer''. En fait, le ministre reconnaît que ‘'les structures n'ont jamais été évaluées, et l'évaluation de l'activité n'a jamais été faite réellement.'' Dès lors, il estime qu'''il nous faut d'autres outils pour investir l'argent de l'Etat non pas dans les structures mais dans l'activité''. ‘'L'évaluation des activités est capitale'', selon le ministre, qui a également souligné que ‘'le système de santé en Algérie manque d'organisation, et il nous faut donc identifier des réseaux de soins et un système dans lequel le malade va retrouver son parcours.'' Plus direct, le Pr Hasbellaoui affirme que ‘'la gestion actuelle du système de santé fait qu'il y a des manques dans la gestion de certaines structures, dont celles hospitalo-universitaires, et c'est là où il y a un gros problème de gestion.'' Mais, ‘'on ne peut régler les choses en 24 heures, nous sommes en train de faire avancer les choses et mettre en place les dispositifs pour améliorer la gestion des structures les plus importantes''. Dans la foulée, il a annoncé qu'''il y aura plus de 80 structures nouvelles à réceptionner, dont des centres anticancéreux, qui seront ouverts en 2018.'' Commentant, par ailleurs, la mort d'une parturiente dans la wilaya de Djelfa, le ministre de la Santé a indiqué que ‘'ce qui s'est passé cet été est un drame pour toutes les parturientes qui décèdent chaque année.'' ‘'Il y a plus de dix ans, on était à 160-170 décès de parturientes pour 100.000 naissances, et maintenant, dix années plus tard, il y a moins de 60 parturientes qui décèdent pour 100.000 naissances'', a-t-il dit. «Ce chiffre est encore élevé, on travaille dessus pour le faire baisser, et un jour l'Algérie connaîtra un chiffre à la baisse. On y travaille», a-t-il ajouté. Le ministre a également annoncé la mise en place de ‘'comités d'experts par spécialités'', ainsi que la mise en place «d'un système de prise en charge de la parturiente pour qu'il y ait zéro décès.» En matière de médicaments, le ministre a estimé d'autre part qu'il y a ‘'trop de gaspillages dus à une mauvaise utilisation''. ‘'On doit donc mettre en place un système pour bien rationnaliser la ressource'', a-t-il précisé, soulignant que ‘'les besoins en médicaments sont en hausse''. ‘'On a besoin de nouveaux médicaments sur le marché, de nouvelles molécules, et l'accès aux soins et aux médicaments sont garantis pour tous les citoyens'', souligne t-il. Par contre, le ministre de la Santé a expliqué qu'il n'y aura pas de réduction de la facture du médicament, évaluée annuellement à près de trois milliards de dollars, mais ‘'rationnaliser les dépenses de médicaments.» «Ce qu'on va faire, c'est mettre en place le concept de pharmacie hospitalière, et il n'y aura plus de pharmacie dans les services hospitaliers.'' Le ministre a expliqué que ‘'c'est d'elle (pharmacie hospitalière, NDLR) que va dépendre la gestion du médicament, depuis la pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) jusqu'au lit du malade, et on doit pouvoir installer un organe pour organiser les protocoles de chimiothérapie à la carte.'' ‘'Et, là, on va gagner pas mal de choses, car c'est inconcevable qu'un médecin gère des cartons de médicaments dans son service''. Sur la dette de la PCH, il a refusé de donner un chiffre, indiquant seulement qu'elle est ‘'énorme, et ne sera pas réglée.'' Il l'a évaluée à ‘'plusieurs milliers de milliards de dinars''. Quant à la loi sur la Santé, il estime ‘'que nous avons besoin d'une nouvelle loi sanitaire, et la faire évoluer au niveau des espérances. On a fonctionné en fonction d'une loi de 1985, et il est temps d'avoir une nouvelle loi''. Le ministre de la Santé a également réaffirmé qu'il n'y aura pas de retour sur la gratuité des soins. ‘'On ne revient pas dessus'', a-t-il assuré.
Il y a également, sur l'actuelle crise au sein des médecins, qui réclament des solutions au service civil, qu'il «attache une importance capitale aux revendications des médecins.
On va travailler pour améliorer les conditions de travail de l'ensemble des personnels», a-t-il dit, avant d'annoncer que «nous allons discuter tout à l'heure (hier mardi) de tous les points (avec les représentants des médecins) et on va leur dire comment on voit le futur du service civil. On va en discuter».


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