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L'Intersyndicale renoue avec la protesta: Grève les 26 et 27 février à l‘Education
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 02 - 2019

Six syndicats de l'Education, qui ont rappelé au ministère ses engagements pour l'amélioration du climat social et professionnel, au sein des établissements du secteur et son refus d'accéder à leurs revendications, ont accentué d'un cran leur pression, en décidant le recours à une grève de 2 jours, à la fin du mois de février.
L'Intersyndicale, composée de l'Unpef, du CELA, du Cnapest, du Snapest, du SNTE et du Satef, a décidé, jeudi en fin de journée, à l'issue d'une réunion des représentants de ces syndicats, d'organiser une autre grève générale de 2 jours, les 26 et 27 février prochains. «Nous avons décidé de reconduire le mouvement de grève», a déclaré, hier, vendredi, au ‘Quotidien d'Oran' Messaoud Boudiba, porte-parole du Cnapest. Il a précisé que ce mouvement de protestation sera organisé, également, avec des sit-in régionaux, le 27 février au niveau des Académie des wilayas de Blida, pour le Centre, Relizane pour l'Ouest, Batna pour l'Est et Ouargla pour le Sud du pays.
«Nous allons déposer le préavis de grève dans 2 jours, probablement dimanche, au ministère», précise M. Boudiba, qui a souligné que «nos revendications restent les mêmes». Mais, il a tenu à préciser que «nous avons introduit un autre point à nos revendications, c'est celui relatif «à la promotion du corps enseignant.» Selon le porte-parole du Cnapest, le ministère a récemment soumis au gouvernement un projet touchant les enseignants», et «nous voulons protéger le corps enseignant avec des décisions de promotion», explique-t-il. «Maintenant, nous sommes à l'écoute du ministère, et nous attendons ses réactions», ajoute t-il. Dans leur communiqué commun transmis, hier vendredi, à la rédaction du ‘Quotidien d'Oran', les six syndicats expliquent qu'après une discussion franche, au cours de la réunion du jeudi 14 février, centrée sur les perspectives à donner au mouvement revendicatif, il a été «dénoncé les dépassements du ministère quant au travail mené par la commission mixte, relatif à la réforme du statut particulier en n'associant pas les syndicats à ce projet».
Réunis, lundi dernier, pour dégager une décision claire sur la suite à donner à leur mouvement de revendications, face à la position du ministère, après le dernier round de discussions, tenu au mois de janvier, et qui s'est soldé par des PV dont le contenu n'était «pas conforme» à ces discussions, selon les membres de l'Intersyndicale, les six syndicats avaient décidé de reporter leur décision, selon le président du Satef, Boualem Amoura, à cause de l'absence de certains représentants de ces syndicats. La réunion, reportée donc à jeudi, s'est tenue en présence de tous les membres de l'Intersyndicale, qui ont voté pour la poursuite des actions de protestation, sous la forme d'une seconde grève de deux jours, après celle observée le 21 janvier dernier. «Nos revendications restent les mêmes», a confirmé, de son côté, au ‘Quotidien d'Oran' Boualem Amoura.
Le bras de fer continue dès lors entre ces six syndicats et le ministère de l'Education nationale. Le ministère de l'Education nationale avait tenu, début janvier dernier, des rencontres avec tous les syndicats du secteur, et à l'issue de ces réunions, des PV de ces rencontres ont été élaborés et envoyés aux syndicats. Pour autant, seuls les membres de l'Intersyndicale sur la dizaine de syndicats que compte le secteur, ont rejeté le contenu de ces PV, estimant qu'ils ne reflètent pas dans le fond et dans la forme, le contenu des rencontres ministère-syndicats de janvier dernier. Car ces rencontres avaient été convoquées par la ministre Mme Nouria Benghabrit, après que l'Intersyndicale ait annoncé une grève générale, le 21 janvier dernier. «Ces concertations permettront l'examen des dossiers soumis par le partenaire social auprès du ministère», avait-elle dit, avant d'ajouter que «les portes du ministère sont toujours ouvertes». Pour autant, les différends entre les deux parties restent entiers, notamment après la transmission à ces syndicats des PV de ces rencontres, et surtout, les déclarations de Mme Benghabrit relatives au comportement de l'Intersyndicale. Dans des déclarations à la radio nationale, au mois de janvier dernier, elle avait insinué que «c'est un seul syndicat qui met la pression sur l'Etat pour satisfaire ses revendications.» Messaoud Boudiba du Cnapest a qualifié cette déclaration de «dangereuse.» «Cette déclaration est dangereuse et porte atteinte à l'image de l'Etat. C'est cette déclaration qui met la pression sur l'Etat et non pas les syndicats qui travaillent dans le cadre des lois de la République», a-t-il dénoncé dans des déclarations de presse. L'autre accusation portée par la ministre de l'Education contre les syndicats est qu'elle leur reproche d'avoir «fait machine arrière sur des décisions prises de manière consensuelle.»
Pour les différents syndicats, les propositions qu'ils ont faites «ont été ignorées par le ministère, dans les décisions prises en juillet 2018 et notifiées aux enseignants, en septembre 2018. «Les négociations, comme nos propositions, ne sont pas respectées. Le ministère prend des décisions de façon unilatérale et veut imposer son point de vue sur tous», explique M. Boudiba. Pour le président du Satef, «ce sont des déclarations qu'on entend, à chaque fois, que les partenaires sociaux défendent les droits des travailleurs. Nous sommes habitués mais on aimerait bien que madame la ministre essaie au moins de trouver des solutions, à certains problèmes posés par les partenaires sociaux », explique-t-il.
Les revendications de l'Intersyndicale portent, selon le communiqué sanctionnant les travaux de la réunion de jeudi, en plus de la révision du statut particulier, sur «le maintien du travail à travers la commission mixte», «le maintien de la retraite proportionnelle et de la retraite sans condition d'âge», «l'abrogation définitive de l'article 87 bis (de la loi de Finances de 2015) et la création d'une prime spécifique aux corps communs et ouvriers qualifiés». Il y a, également, des revendications salariales, dont l'application «immédiate du décret présidentiel 266/14». Ce décret devait permettre le classement des enseignants détenteurs de licences ou de DEUA, dans la catégorie 12, de la grille indiciaire des salaires au lieu de la 11 actuellement, mais il n'a pas été appliqué alors qu'il date de septembre 2014. Il y a, également, «l'amélioration de la prime de zone sur la base du nouveau salaire de base et non celui de 1989», ou la mise en place de «mécanismes qui restaurent l'équilibre et le pouvoir d'achat.» Sur le volet pédagogique, les revendications portent sur «la révision des programmes et méthodes d'enseignement pour les adapter au niveau des élèves, notamment dans l'école primaire», «la diminution du volume horaire à tous les paliers, avec la prise en compte de la quantité de travail et des objectifs», et la «protection de l'autorité pédagogique des enseignants.» Et, surtout, «la levée des entraves aux libertés syndicales».


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