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Est-il temps de réformer l'Opep ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 25 - 01 - 2020

La limitation ou réduction de la production de pétrole est-elle vraiment bénéfique pour le pays? Appliquée depuis 2016 suite à un départ de mèche à partir d'Alger, cette réduction, fixée à 1,2 million de barils par jour (mbj) depuis décembre 2018 par rapport au niveau d'octobre de la même année, a déjà été reconduite jusqu'en mars 2020 lors de la dernière conférence de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en juillet et elle pourrait être prolongée «jusqu'à juin, à l'occasion du prochain sommet, voire même jusqu'à la fin de l'année 2020», selon des analystes, pourrait nuire aux intérêts du pays, dont les hydrocarbures constituent sa principale rentrée en devises. Et puis, l'économie qui évolue à un rythme infernal devrait pousser les décideurs de l'Opep à remettre en question leur politique chaque matin et soir. Surtout ne pas dormir sur ses lauriers en comptant sur un accord qui semble avoir fait son temps. Car, si cet accord avait au début revigoré les prix du baril de pétrole, la formule ne semble plus tenir solidement la route.
Plusieurs facteurs, qui ont fait leur apparition ces derniers mois, commencent à se jouer de cet accord, au point de l'en approcher d'un « accord de dupes ». D'une part, le marché du pétrole est sensible aux moindres frémissements, en témoigne l'exemple du nouveau coronavirus apparu en Chine, qui a provoqué une chute des cours du baril de pétrole, les faisant descendre à leur plus bas niveau depuis début décembre (62,30 dollars le jeudi 4 janvier), et d'autre part il y a cette offre de l'or noir qui se multiplie dans le monde, grâce à des niveaux de production des pays non-Opep qui battent des records, selon des statistiques officielles. L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a indiqué mardi dernier que la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis devrait grimper en février à un nouveau record, 9,2 millions de barils par jour (bpj), en sus du Brésil et le Canada qui ont décidé d'augmenter leur production, ainsi que la Norvège qui va encore doper le marché avec l'inauguration prochaine d'un méga-gisement au large de ses côtes.
De quelle réduction de la production parle-t-on alors au sein de l'Opep quand on est dans l'incapacité, comme on le voit clairement, d'influer sur l'offre mondiale du pétrole ? Des experts affirment dans ce contexte que les pays membres de l'Opep, liés par cet accord de limitation de leur production de pétrole, ne font que perdre des parts de marché. Tout cela, bien sûr, si l'on considère que ces pays respectent réellement leurs engagements quant à une réduction effective de leur production de pétrole, puisque le contrôle du pompage des puits reste très difficile, sinon impossible. Le temps n'est-il pas venu de réformer les fondements qui régissent les relations au sein de l'Opep, du moins réviser le fonctionnement de cette organisation intergouvernementale créée dans un contexte géopolitique très particulier, il y a 60 ans, avec pour objectif de contrôler les exploitations pétrolières sur le territoire des pays membres, ainsi que le prix du pétrole, alors qu'elle n'est plus en mesure d'assurer ni le premier rôle ni le second !?


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