Un plan opérationnel a été élaboré, dans le cadre des préparatifs pour le déconfinement, envisagé par les autorités publiques et ce, en prévision de l'ouverture de la saison estivale 2020, lors d'une réunion présidée, en fin de semaine, par le wali d'Oran. Les thèmes abordés, lors de cette rencontre, qui a regroupé les responsables concernés, ont gravité autour du lancement de plusieurs opérations, telles que le nettoyage des plages et la réhabilitation de leurs accès, entre autres ainsi que de mettre au diapason la disponibilité de l'alimentation en eau. Le wali a exhorté les responsables des communes balnéaires à entamer, en collaboration avec la société civile, des opérations d'entretien et de restauration dans le but de tenter de redorer le blason des côtes oranaises et offrir, ainsi, aux millions d'estivants attendus cet été un cadre de séjour agréable pour déstresser après plus de trois mois de confinement partiel. Toujours est-il que talonné par le temps et confrontés à l'intolérable décadence de la prestigieuse contrée d'Aïn El Turck, fruit incontestable d'un indicible laisser-faire qui dure depuis des années, d'aucuns s'accordent à dire et à s'interroger « si les élus seraient en mesure de relever le défi en restituant, un tant soit peu, l'image initiale du beau à cette partie de la wilaya où le morbide a apposé son paraphe indélébile et ce, en l'absence d'opérations régulières d'entretien, d'embellissement et de suivi rigoureux, majorés avec le piteux éventail de transgressions impunies. Un ridicule outrancier». Nos interlocuteurs, des adeptes invétérés du rétablissement de l'ordre, dans les deux sens du terme, ont ajouté «la palme du sordide revient au chef-lieu de cette daïra, où est concentré la plus forte population, et dont la cruelle déchéance n'offusque plus quiconque, à priori. Ce pitoyable état de fait a transformé la municipalité d'Aïn El Turck en un royaume pour l'incivisme béotien où les plages et les espaces publics renvoient l'image de la pénible et sordide réalité». Notons dans cette optique qu'à l'instar de nombre de restaurateurs, de cafetiers, d'hôteliers et de gérants de complexes de villégiature, des tributaires de l'emploi précaire, naviguant dans le sillage des activités balnéaires, qui continuent à payer le lourd tribut de la crise sanitaire, ont exprimé au Quotidien d'Oran' leur vive inquiétude et leur expectative au sujet des piètres auspices présageant la saison estivale, dans la contrée d'Aïn El Turck «l'insolent laxisme manifeste de tout un chacun, notamment ceux qui ont eu à gérer les destinées de cette contrée, ces trente dernières années, a énormément contribué à l'étendue de ce massacre à ciel ouvert. La crise sanitaire a été l'argument agité comme un grelot pour justifier la léthargie dont laquelle, se sont subitement plongés nos responsables. Il est temps de nettoyer les d'Augias» ont fait remarquer nos interlocuteurs avec une pointe de dépit non dissimulée.