Des membres de la section syndicale algérienne des paramédicaux (SAP), de l'hôpital Mohamed Boudiaf' viennent d'attirer l'attention des responsables, quant à leurs exigences professionnelles et pratiques. L'hôpital public de Bouira, connaît des conflits internes qui se sont aggravés au cours de la période récente, ce qui a précipité le mécontentement du personnel paramédical en signe d'expression, pour demander aux autorités concernées d'intervenir et de mettre fin «aux décisions prises par l'administration, sans se référer à la composition du personnel médical» Ils précisent que ces décisions se sont reflétées négativement sur eux, par la manifestation des appréhensions et de l'incapacité à travailler avec toute leur énergie. La déclaration du président du Syndicat des paramédicaux de l'hôpital public de Bouira affirme qu'il y a des revendications qui se précisent par 11 points, à savoir : la garantie de la protection du personnel médical et paramédical contre les agressions verbales et physiques, œuvres d'intrus et de voyous, le droit de fournir les conditions de protection sanitaire nécessaires à la santé des travailleurs et le droit des travailleurs à exercer la médecine qui a été négligé. Les exigences comprenaient également le droit à la formation continue, touchant même les ambulanciers paramédicaux, ce qui leur permettra d'accroître leurs capacités scientifiques. Et à s'abstenir de sanctions administratives arbitraires et des pratiques jugées néfastes contre les travailleurs. Ce syndicat a souligné le point «du non-respect du décret exécutif par l'administration, qui comprend l'exemption de travail des femmes enceintes et des personnes atteintes de maladies chroniques et des mères d'enfants de moins de quatre ans.» En revanche, le directeur de l'EPH Mohamed-Boudiaf, ne l'entend pas de cette oreille et annonce que les contestataires représentent qu'une minorité, à comparer aux 700 paramédicaux qui exercent à l'EPH Mohamed Boudiaf'. Il précisera, toutefois, que la gestion revient au seul directeur de l'EPH, conformément au règlement, en assurant également que les paramédicaux qui travaillent à l'EPH ont tous bénéficié de la prime liée au Covid-19, à condition qu'ils acceptent par nécessité absolue de travailler dans tous les services particulièrement celui du Covid-19, où leurs confrères atteignent l'épuisement total, faute de remplaçants. La situation sanitaire exceptionnelle exige la présence de tous les personnels, médical, paramédical, soignants et aides-soignants, sauf les malades chroniques et les femmes enceintes.