Ayant adressé un préavis de démission le 24 juin dernier à la direction de l'ENTP, Rachid Redjradj, dans son intervention samedi sur la chaine TV El-Bilad, explique que jusqu'à présent, il n'a eu aucun contact avec la direction de la société actionnaire majoritaire du CS Constantine. «Contrairement à ce qui se dit sur les réseaux sociaux, je n'ai rien reçu de la direction de l'ENTP. J'ai discuté avec son président le 20 juin passé à qui j'ai expliqué toute la situation et le 24 du même mois, j'ai adressé un préavis de démission d'un mois, pour des raisons d'ordre familial, comme le stipule mon contrat de travail. Et depuis, je n'ai rien reçu, donc à compter du 24 juillet, je ne serai plus directeur général du CSC», a souligné l'ancien manager de JSM Béjaïa qui rejette toutes informations faisant état du gel de son activité au CSC. «J'ai entendu dire que la direction de l'ENTP a gelé mon activité, ce qui est totalement faux, puisque j'ai déjà présenté un préavis de démission. Quant à l'affaire de Meziane, Redjradj a indiqué dans son préavis de démission que «ma responsabilité reste pleinement engagée vis-à-vis du joueur en m'engageant à régler tous les frais d'arbitrage jusqu'au TAS de Lausanne et à payer toute indemnité au-delà du minimum requis par le code du travail en dédommagement du licenciement abusif». Pour rappel, la résiliation du contrat de l'ancien gardien du but, Meziane, en janvier 2020, a suscité une grande polémique au sein du CSC, notamment sur le montant qu'il devait toucher après la résiliation de contrat. Des sommes astronomiques avaient été annoncées dans les réseaux sociaux allant jusqu'à 22 millions de DA, soit 2.2 milliards de centimes, que l'ancien gardien devait empocher comme indemnités de départ, avant la fin du mois de février. Dans le cas contraire, la somme sera doublée... Le délai passé, Meziane saisit la Commission nationale de résolution des litiges (CNRL) de la FAF afin de récupérer son argent d'autant plus que la société actionnaire du CSC refuse de débloquer une telle somme. Depuis cette affaire a pris d'autres proportions au point où Redjradj a mentionné dans sa lettre de démission sa responsabilité dans cette affaire. Aux dernières nouvelles, Nacereddine Medjoudj, le manager du CSC, qui devait succéder à Redjradj, aurait trouvé un accord avec Lyes Meziane pour l'indemniser. Ah. A.