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Déchocage !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 08 - 2020

On croyait en avoir fini depuis des années avec l'exploitation des lettres anonymes par la justice et l'ensemble des responsables habilités en la matière, mais la rétorque du président de la République à ce sujet, lors de la Conférence nationale sur la Plan de relance économique, révèle tout à fait le contraire. Une directive sera adressée à la justice pour ne plus tenir compte des lettres de dénonciation anonymes, a-t-il indiqué, tout en appelant les personnes détenant des informations sur des infractions à la loi d'avoir le «courage» de les dénoncer publiquement à travers la presse et laisser la justice faire ses enquêtes sur les supposées infractions. En tout cas, la seule destination de toute lettre anonyme sera le broyeur, laissera-t-il entendre.
Une mesure qui s'inscrit dans le discours rassurant du président de la République, qui a dans la foulée insisté sur la dépénalisation de l'acte de gestion afin de libérer les gestionnaires et encourager la performance et l'initiative. Mais quel impact aurait une pareille annonce quand on sait qu'aujourd'hui encore on continue à prendre motif sur des lettres anonymes pour déclencher des enquêtes alors qu'une note adressée par l'ex-Premier ministre, en 2016, aux ministères, aux administrations publiques et aux walis mentionne clairement qu'aucune lettre anonyme ne devrait faire l'objet d'aucun intérêt eu égard au fait que les nouvelles dispositions législatives permettent d'assurer la protection des témoins ? La mesure initiée il y a près de quatre ans avait les mêmes visées, garantir la préservation de l'argent public et des intérêts économiques de l'Etat tout en assurant la protection du gestionnaire intègre afin qu'il soit capable d'innover et de prendre des initiatives dans un environnement économique marqué par la transparence dans la gestion, mais personne n'en a eu cure. Rien de mieux pour semer la défiance dans les esprits. Voilà la gravité de la situation dont il faut tenir compte.
Les anciens réflexes, les chasses aux cadres souvent intègres, qui dérangeaient les intérêts des inspirateurs de la débâcle économique, ont détruit l'effort du gestionnaire qui ambitionnait atteindre un haut degré de compétitivité, ouvrant grande la voie de la médiocrité qui se conjugue à la docilité. La déliquescence qui affectait les rouages des services étatiques a provoqué un chaos inimaginable, où les lois, les instructions et les orientations des plus hautes autorités étaient utilisées comme serpillières. Comment vaincre l'incrédulité des citoyens en général et des cadres gestionnaires en particulier quand on en vient aujourd'hui à remettre en selle une mesure qui existe depuis des années et qui est restée encre sur papier ? Un nouveau président, un nouveau gouvernement, ou un nouveau système de gestion, aussi sincères dans leur attachement à la justice et à l'équité soient-ils, ne peuvent pas guérir assez rapidement le profond traumatisme psychologique causé par les pratiques mafieuses de la «bande». Un déchocage, traitement prodigué en urgence pour les états de choc, resterait la meilleure prescription.


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