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Paix et subterfuges
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 09 - 2020

La paix avec les pays arabes sans la Palestine !? C'est la pièce qu'on tente de monter à Washington, dans le sillage d'accords qualifiés d'historiques, entre l'Etat hébreu, les Emirats arabes unis et Bahreïn. La suite viendra à la même table du compromis ou de la compromission, selon l'angle de vision, croient dur comme fer Américains et Israéliens. Mais la paix dans cette région, depuis toujours comparée à un volcan, semble lointaine de ce dernier cérémonial à Washington, qui en rappelle d'autres, dont la marche main dans la main de Arafat et Peres à la Maison Blanche, en 1993. Les deux hommes se sont vu décerner le prix Nobel de la paix, comme se le revendique aujourd'hui le président américain, Donald Trump. On croyait, en ces moments-là, que la paix était scellée entre Israéliens et Palestiniens, mais l'histoire sera toute autre, assombrie par les violations des droits les plus élémentaires des Palestiniens par l'entité sioniste. La paix, personne ne la rejette, quant à la toucher, concrètement, le chemin pour y arriver reste à la fois très complexe et à portée de la main quand la sincérité des antagonistes prime sur le subterfuge. Le cas de la paix scellée entre l'Etat hébreu, les Emirats arabes unis et Bahreïn, en empruntant un pont qui laisse en dessous les Palestiniens, est édifiant à ce sujet. C'est de la folie de parler de paix quand on assiste à des tirs et des frappes israéliens sur la bande de Gaza, immédiatement après les accords de normalisation des relations entre l'Etat hébreux et deux pays du Golfe. Dans ce climat d'une marche vers une paix menée à la hussarde dans cette région pétrolière, l'Algérie a lancé, mardi 15 septembre à Genève, coïncidant avec le débat général de la 45e session du CDH, un appel à la communauté internationale «à œuvrer davantage pour instaurer la justice sur les violations généralisées et systématiques des droits de l'homme» commises par les autorités de l'occupation israéliennes dans les territoires palestiniens.
Cela exprime-t-il une position de rejet des accords en question, du moins une position qui ne croit pas en une paix avec Israël sans respect des droits et des libertés fondamentales des Palestiniens ?
En tout état de cause, dans ces moments de jubilation à Washington, l'Algérie a tenu à rappeler l»'intensification par Israël de sa répression institutionnelle contre le peuple palestinien par des mesures systématiques pour déplacer, par la force, ce peuple de ses terres et construire des centaines de colonies en vue de leur annexion de facto, en violation flagrante du droit international». Américains et Israéliens occultent cette réalité, faisant constater, eux, qu'« un nouveau Moyen-Orient » voit le jour suite à la signature de ces accords historiques, comme le laisse entendre le président américain, et « la fin du conflit israélo-arabe », selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. La règle ou le temps, pour eux, est à vendre la paix. A tout prix ? Pour le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, «il n'y aura aucune paix, sécurité ou stabilité pour quiconque dans la région sans la fin de l'occupation et le respect des pleins droits du peuple palestinien».


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