Les Oranais à l'instar de tous les Algériens viennent d'entamer la deuxième année du coronavirus avec l'apparition d'un nouveau variant dit britannique alors que tous les espoirs portaient sur l'extinction de cette pandémie. Mais beaucoup d'entre eux ne semblent pas mesurer la dangerosité de la situation au vu de leur comportement irresponsable. Malgré les 12 mois de campagnes de vulgarisation et de promotion des mesures préventives et l'instauration des gestes barrières pour éviter toute contamination ou propagation de la Covid-19, un relâchement total est observé depuis déjà quelques semaines. Cette situation fortement inquiétante est caractérisée par une absence quasi totale de port du masque de prévention, qu'il soit chirurgical ou en tissu, dans les espaces publics, commerces, cafés, transports publics en tout genre et surtout dans le rue. Une régression des gestes barrières dans les marchés ou les superettes sans parler des commerces de quartiers. Les gens sont collés les uns aux autres comme si de rien n'était. Ils ont oublié les milliers cas de contamination et les quelque 490 morts depuis le premier cas de coronavirus à Oran en date du 13 mars 2020. En effet, selon les derniers chiffres communiqués en fin de semaine par le Dr Boukhari, chef de service de la prévention, sur les ondes de la radio, depuis l'apparition de la maladie près de 14.000 cas de Covid-19 positifs ont été détectés. Aussi durant cette période plus de 30.000 tests PCR (réaction en chaîne par polymérase) ont été effectués. Depuis le mois de décembre, la situation épidémiologique s'est stabilisée. Des pics ont été enregistrés en juillet, août, octobre et novembre. Toutefois le nombre de cas est passé d'une moyenne journalière de plus de 150 cas en novembre à moins de 30 personnes dépistées positives durant ces dernières semaines. De leur côté, les spécialistes réitèrent leurs appels en direction des citoyens afin de poursuivre leur mobilisation et la discipline et renforcer les mesures de prudence pour lutter contre la propagation de cette épidémie et relever ce défi sanitaire, en respectant toujours les mesures barrières préconisées, telles que la distanciation physique, le port du masque obligatoire et le lavage fréquent des mains. Ils insistent sur la nécessité sur une prise de précaution de rigueur afin d'éviter une deuxième vague de la pandémie en respectant simplement les mesures barrières. L'actuelle situation épidémiologique mondiale de la Covid-19 et l'apparition de deux cas d'un nouveau variant dit britannique dans notre pays interpellent la conscience de tous les citoyens à l'effet de respecter les recommandations relatives aux mesures de prévention pour ne pas mettre en danger leur santé, celle de leur famille et de la société. Pour rappel, dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus, la direction de la santé de la wilaya a lancé la semaine passée l'opération de l'administration de la deuxième dose au profit de personnes qui ont déjà bénéficié de la première dose. Oran a reçu son premier quota de 1.490 doses le 2 février en cours et le deuxième le 15 du même mois en attendant de recevoir encore d'autres doses de ce vaccin prochainement pour répondre à la demande des citoyens qui veulent se faire vacciner. L'opération suit son cours à Oran avec la mobilisation des moyens humains et matériels nécessaires. Une population ciblée estimée à quelque 124.000 personnes dont 70.000 travailleurs de la santé a été proposée par la direction de la santé et de la population d'Oran au ministère dans le cadre de la première phase de la vaccination contre la Covid-19. La priorité a été donnée en premier lieu au personnel de la santé, les personnes âgées, les personnes souffrant de maladies chroniques et les personnes occupant des postes stratégiques.