La rentrée scolaire 2021-2022 était à l'ordre du jour de la réunion du Comité de suivi de l'évolution de la pandémie de Coronavirus ce jeudi. Nombre de points ont été abordés, notamment ceux relatifs au protocole sanitaire du ministère de l'Education nationale et l'organisation de l'opération de vaccination au profit du personnel de l'Education. C'est ce qu'a indiqué hier un communiqué du ministère de la santé. « Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a présidé jeudi à 16H00 une réunion du Comité de suivi de l'évolution de la pandémie de Coronavirus consacrée au débat et à l'adoption du protocole sanitaire du ministère de l'Education nationale pour la rentrée scolaire 2021-2022 et l'organisation de l'opération de vaccination au profit du personnel de l'Education ainsi que la mise en place des procédures administratives et logistiques pour le lancement de la vaccination au niveau des pharmacies», a précisé la même source. Pour rappel, des syndicats du secteur qui ont rencontré le ministre du secteur lundi dernier, pour débattre et faire des propositions autour des préparatifs de la rentrée scolaire, affirment s'attendre à ce que cette rentrée soit décalée. « Pour vacciner le personnel de l'éducation, il nous faut au moins 45 jours pour assurer les deux doses de vaccins recommandées, alors que 26 jours nous séparent de la rentrée scolaire prévue le 07 septembre prochain», indiquait la semaine écoulée Zoubir Rouina, Président du Conseil des enseignants des lycées d'Algérie (CELA). Et d'affirmer que la rentrée scolaire de l'an dernier avait été reportée jusqu'au 04 novembre et cela n'a pas empêché la contamination de 20 000 employés du secteur ayant contracté la Covid-19. Le même syndicaliste soulignait que ces infections avaient été enregistrées dans une période qui n'était pas aussi critique que celle vécue actuellement, notamment par rapport au nombre de décès. «Tous les syndicats sont inquiets, ils exigent des moyens de protection pour ne pas mettre les élèves, les enseignants et l'ensemble du personnel en danger», argumente le président du CELA. Pour sa part, le Cnapeste estime que le maintien ou le report de la date de la rentrée scolaire doit être basée sur des rapports sanitaires et scientifiques précis, préparés par les spécialistes et le comité scientifique chargé d'étudier et de surveiller la propagation de l'épidémie du Coronavirus. Le même syndicat a insisté sur le recrutement pour concrétiser les plans pédagogiques sans pression et éviter la fatigue et l'anxiété subies par les enseignants l'an dernier. Le CELA a souligné que pour assurer la protection des élèves et du personnel éducatifs, et pour appliquer à la lettre le protocole sanitaire, les autorités doivent mettre le paquet. « Il faut prévoir des moyens financiers pour l'achat des moyens de protection et pour assurer la création des postes de recrutements à tous les niveaux, pédagogique et administratif».