Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez est revenu sur son appui au pseudo "Plan d'autonomie" proposé par l'occupant marocain concernant le Sahara occidental, en affirmant depuis la tribune des Nations unies à New York, le soutien de son pays à "une solution politique acceptable par les deux parties, dans le cadre de la charte de l'ONU et des décisions du Conseil de sécurité", ce qui constitue un revirement évident face au régime de Makhzen. Sanchez qui s'était plié auparavant au chantage du régime de Makhzen, est revenu sur ses précédentes déclarations en appelant, mercredi, lors du débat général de la 78e session de l'Assemblée générale (AG) de l'ONU, à "une solution politique" au conflit en cours autour du Sahara occidental qui se poursuit depuis environ 48 ans, une solution qui soit "acceptable par les deux parties". Le chef du gouvernement espagnol a mis l'accent sur le soutien de son pays à "une solution politique acceptable par les deux parties, dans le cadre de la charte de l'ONU et des décisions du Conseil de sécurité". M. Sanchez a, également, exprimé le soutien de l'Espagne aux efforts de l'Envoyé personnel du Secrétaire général (SG) de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan di Mistura, qualifiant ses efforts d'"action décisive" pour parvenir à une solution au conflit en cours au Sahara occidental. L'allocution de Sanchez intervient du haut de la tribune de l'ONU, pour ainsi annuler ses précédentes déclarations qui avaient enfreint les décisions du Conseil de sécurité et violé la légalité internationale, qui affirment le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, en exprimant dans une lettre au Royaume du Maroc, au mois de mars 2022, son soutien à ce qui est appelé "Plan d'autonomie" proposé par l'occupant marocain, en vue de résoudre le conflit au Sahara occidental. La position de Sanchez qui a dévié de celle qui était connue de l'Espagne vis-à-vis du Sahara occidental, a été qualifiée de "scandale historique", notamment par la classe politique et la société civile en Espagne, d'autant que son pays a préservé, en sa qualité d'ancien colonisateur du Sahara occidental pour une longue période, une sorte d'impartialité à l'égard du conflit dans la région et qui est classé parmi les territoires non-indépendants, en se pliant aux pressions du régime du Makhzen.