Trois recours reçus par la Cour constitutionnelle    Lancement des stylos à insuline produits localement avant la fin du Ramadhan    Réunion des agriculteurs à Relizane Sensibiliser et informer sur la régularisation des terres agricoles    Encadrement des étudiants porteurs de projets d'entrepreunariat    Suspension de l'aide militaire pour l'Ukraine    Une union syndicale française appelle à un rassemblement contre la circulaire Retailleau    Les colons profanent la Mosquée Al-Aqsa    Une 20e journée bien chaude...    Mondial 2026 : l'arbitre algérien Gamouh dirigera Burundi-Seychelles    Sébastien Haller signe son retour    Renforcement des effectifs de police après la rupture du jeûne    Promotion de l'artisanat traditionnel et des métiers    Les vieux marchés, lieux de prédilection des ''nostalgiques'' pendant le Ramadhan    Des artisans tunisiens font perdurer la tradition    La cheffe d'orchestre Zahia Ziouani anime une rencontre à Sarcelles    Palais de la Culture Moufdi-Zakaria Présentation à Alger de la pièce de théâtre «Le Fil rouge»    Renouvellement par moitié des membres élus du CN: Goudjil reçoit un groupe de membres concernés par le tirage au sort    Réunion du Gouvernement: plusieurs secteurs à l'ordre du jour    Projet de loi sur les mines: la commission des affaires économiques auditionne le P-dg de Sonarem    ANP: six éléments de soutien aux groupes terroristes arrêtés en une semaine    saisie de quantités de drogues et arrestation de 5361 individus en février dernier    Le président de la République préside une réunion consacrée à l'examen de la situation du transport aérien    Foot/ COMEX de la CAF : mon élection au Comité exécutif est un acquis pour toute l'Algérie    Des eurodéputés mettent sur liste noire un cabinet d'affaires danois recruté par le Makhzen    Le président de la République reçoit une délégation ougandaise conduite par l'envoyé spécial du président ougandais    Agressions sionistes: les conditions inhumaines des détenus palestiniens dénoncées    Sonatrach: vaste opération de solidarité durant le ramadhan    Athlétisme/Semi-marathon: Benyettou qualifié aux Mondiaux 2025 à Copenhague    Une délégation de l'APN prend part aux travaux de la Conférence mondiale des femmes parlementaires    Relizane: décès du Moudjahid Maâmeri M'hamed dit "Si Redouane"    14e Festival national des Aïssaoua à Mila: la Zaouïa Taibiya de Laghouat remporte le 1er prix    Palestine: plusieurs colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie en Inde    Coupe d'Algérie: l'USMA écarte le RCK (1-0) et donne rendez-vous au CRT    La Défense nationale plébiscite l'Algérie au rang des nations victorieuses    Kessar Abdelkader du parti RND, élu sénateur        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Prix du mouton : Le diktat des spéculateurs
Publié dans Réflexion le 01 - 11 - 2011

A l'approche de la fête de l'Aïd El Adha, le citoyen lambda se trouve, une fois de plus, confronté à une autre rude épreuve, celle de l'achat du mouton. A peine s'est-il remis des charges du Ramadhan, de l'Aïd El Fitr et des rentrées sociale et scolaire, qu'un autre évènement va le voir de nouveau saigné à blanc.
En effet, le prix du mouton affiché dans la région comme le reste du pays est loin d'être à la portée des petites et moyennes bourses, et ce, malgré l'abondance des pluies et des pâturages en cette saison. Et ce sont, bien sûr, les maquignons et les revendeurs qui vont décider du prix. Dans tous les marchés de la wilaya, c'est le même topo. D'Oran Est en passant par Bir ElDjir et Gdyel , Arzew , Bethioua ,jusqu' à l'extrême Est sud de la wilaya d'Oran, les prix demandés ne diffèrent pas. Ils varient entre vingt mille dinars pour un petit agneau jusqu'à quarante, voire cinquante mille dinars pour un bélier, en passant par un mouton à trente mille dinars. Peu avant l'arrivée des acheteurs, les revendeurs ont déjà mis la main basse sur les bonnes affaires ne laissant aucune chance à ceux qui ont l'idée du sacrifice de trouver une bête en rapport avec leur bourse. "Ce sont les revendeurs qui fixent les prix. Ils achètent toutes les bêtes à l'entrée principale du marché, pour ensuite exiger des prix exorbitants", nous dira un acheteur en désignant les revendeurs qui sont à l'origine de ces hausses de prix. "Un mouton acheté chez un éleveur à 25 000 dinars passe au bout d'une heure à 30 000, voire 35 000 Da", ajoutera la même personne. Dans une virée dans l'enceinte du marché à bestiaux de l'USTO, il nous a été donné de constater que les quelques éleveurs qui tenaient encore leurs bêtes ne voulaient pas les brader à n'importe quel prix. "Aujourd'hui, l'aliment coûte excessivement cher. N'oubliez pas non plus leur prix d'achat. J'ai acheté ces trois moutons que vous voyez au printemps dernier à quinze mille dinars chacun. Sept mois après, on me donne vingt mille dinars. C'est très maigre comme bénéfice. Je vous dirais même que c'est une perte sèche", nous répondra l'un des éleveurs. Et de continuer : "Ces revendeurs veulent tout pour eux. Si c'est comme ça, pourquoi se fatiguer autant ?". Si les éleveurs locaux s'élèvent contre cette pratique, les maquignons ne trouvent d'autre moyen que d'aller jusqu'à Sougeur pour inonder le marché de bêtes. "Les bêtes qui arrivent du sud ou des zones steppiques ne sont pas engraissées. Ils n'ont que cette laine que vous voyez sur leur dos. D'ailleurs, même leur viande n'a pas de goût", estimera un autre éleveur. A Oran les camionnettes et camions transportant ce bétail portent les plaques d'immatriculation d'autres wilayas. Peu importe la qualité de la viande ou la grosseur de la bête, c'est le prix qui décide. "L'essentiel est d'égorger un mouton : c'est un agneau ou c'est un bélier, l'Aïd ne durera que deux jours. Il faut faire plaisir aux enfants et c'est tout", nous dira ce fonctionnaire dans une administration. La tendance est vers le sacrifice collectif. "Il revient moins cher. Avec vingt mille dinars et peut-être moins, tu auras beaucoup plus de viande que d'égorger un mouton à trente-cinq mille dinars et n'avoir que des os", nous expliquera une personne qui, avec six autres, a préféré sacrifier un veau à cent quarante mille dinars. Cela étant, d'autres dont les revenus sont moyens se passent carrément de ce sacrifice. "On ne peut plus se permettre ce luxe. Depuis le mois de juillet, je n'ai pas pu relever la tête : fêtes familiales, réceptions, le mois de Ramadhan, l'Aïd, la rentrée scolaire. Jusqu'à quand tous ces sacrifices ?", s'interrogera un dernier intervenant.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.