A l'occasion du 8 mars, le journal « Réflexion » a voulu rendre hommage à quelques femmes mostaganémoises qui ont brillé dans leur domaine respectifs. Ce ne sont là que quelques exemples de femmes qui forcent le respect, car elles sont nombreuses mais nous sommes limités par l'espace. Toute notre révérence à toutes nos mères, filles et sœurs qui s'affirment en tant que citoyennes à part entière dans notre société. Ce sont toutes ces femmes que nous célébrons en ce 8 mars 20l2. Elle aurait pu être avocate ou notaire mais Rajaa fait partie de ses jeunes pleines d'ambitions et de créativités, elle a abandonné ses études en droit pour se spécialisé dans un métier qu'elle a aimé dès son jeune âge. Née d'un père algérien et d'une maman Algéro-Marocaine, elle a acquis ce savoir faire très jeune et aimait tellement se retrouver dans la cuisine pour mettre les mains à la pâte . Encouragée par des parents, qui voulaient assurer un avenir radieux pour leur fille, et qui ont une vision réaliste, ils l'encouragèrent à opter pour le métier de pâtissière. Elle suivra une formation dans l'une des meilleures écoles du monde, à Paris, la formation a été prise en charge par son père, qui dit-elle, « a toujours été derrière moi dans les moments difficiles ». Ayant bien assimilé sa formation, elle sera retenue parmi les meilleurs afin de bénéficier d'un stage chez Pierre Hermet, un créateur et un as de la pâtisserie Française. Depuis trois mois, elle a décroché son master chef en pâtisserie Française. Des projets plein la tête, Melle Benchaa Rajaa a déjà ouvert sa propre boulangerie, pâtisserie, croissanterie. Elle a aussi reçu une offre d'emploi au Québec. Elle ne s'arrête pas là. Elle voudrai lancer une gamme de gâteaux pour diabétiques, à base d'ingrédients spécifiques car tous le monde a le droit de se faire plaisir. Son projet futur serait d'ouvrir une école de formation en Algérie, voilà les ambitions d'une jeune algérienne, qui ne voit pas l'avenir comme beaucoup d'autres. On développe le pays avec les idées certes mais surtout avec les métiers et les compétences sur le terrain, l'Algérie a besoin de milliers de Rajaa…Mihoub