Tandis que les partis islamistes font de la fraude, leur cheval de bataille pour parer à la menace d'abstention et que le parti des travailleurs(PT) drague le parti FFS pour une éventuelle alliance pour barrer la route aux frères ennemis « Abdallah Djaballah et Bouguerra Soltani », le leadeur du FLN, Abdelaziz Belkhadem, ne trouve pas mieux que de sacrifier ses ministres pour gagner la bénédiction des redresseurs et les décideurs FLN de l'ombre. L'anti FLN est devenu un ressort indéniable des prochaines législatives, où le marchandage était monnaie courante d'où la décision historique de samedi dernier. La campagne est à beaucoup d'égards mouvante, au point d'être parfois déroutante de par la dernière sortie du parti unique qui vient de créer la surprise. Mais la vitalité de ce ressort-là peut difficilement être contestée, aujourd'hui par les autres partis qui se déclarent démocrates d'où la mise au pied du mur de certains intervenants qui depuis n'ont cessé de fustiger le FLN. Cette décision qui est en fait une stratégie, pour mettre fin à la polémique autour des prochaines législatves. Le chef de l'Etat dans sa demande, a mesuré depuis longtemps l'impact d'une telle décision surtout après les réformes introduites et les enquêtes d'opinion qui ont pris de l'ampleur de par la polémique suscitée concernant la fraude. Cependant si l'on croit les observateurs, certains ministres et membres du bureau politique ne vont pas apprécier ce retournement de situation qui les prive d'être candidats. Comme il fallait s'y attendre, la réunion de ce lundi 19 mars, prévu entre Abdelaziz Belkhadem, secrétaire général du FLN, et Salah Goudjil, chef de file des redresseurs n'a pas eu lieu . Les deux parties devaient se voir aujourd'hui, mardi, pour trancher la question des listes communes aux prochaines législatives .Belkhadem a convoqué le bureau politique pour s'expliquer sur la fameuse directive qui interdit la députation aux membres du BP et aux ministres et qui a provoqué une véritable levée de boucliers chez les personnes concernées. Des députés et des membres du BP ont même menacé d'organiser des sit in devant le siège du parti pour amener la direction à retirer cette mesure, selon les sources. Une situation qui complique le rapprochement entre les deux ailes du FLN, d'autant plus que le délai arrêté par l'administration pour le dépôt des listes de candidature expire dans une semaine. Contacté par, TSA, le chargé de la communication du FLN, Kassa Aissi, a refusé de parler de réunion décisive, estimant que le bureau politique du FLN se réunit quasi quotidiennement depuis plusieurs semaines. Il rappelle sa déclaration au journal du parti – Sawt Al Ahrar – dans laquelle il affirme « que le choix des candidats, notamment les têtes de listes, sera fait par le premier responsable du parti, Abdelaziz Belkhadem ». Kassa Aissi souligne enfin que les listes du FLN seront connues le 20 mars, c'est à dire aujourd'hui. Reste à savoir si ces listes connaîtront des changements après la réunion avec Salah Goudjil, ce qui veut dire que rien n'est joué.Dans ce même sillage au dela de cette « soit-disante » reconciliation ,le chef de file des redresseurs reconnait que la mission de Belkhadem n'est pas facile. La menace est réelle et les réticents du système et du parti unique, sont prêts à tout pour être sur les listes pour les prochaines législatives, mais dans le cas ou cela venait à se confirmer, cette décision historique sera peut-être un ressort électoralement suffisant, pour mettre en confiance les électeurs. Mais malgré ce revirement total quant à la nouvelle donne politique que compte suivre le FLN, certains politiciens et tous les tenants de l'anti système misent sur un pari risqué. la décision d'interdire aux ministres et aux membres du bureau politique de se présenter comme candidats à la députation, risque de faire des vagues et des mécontents, car les naufragés du parti unique et les decideurs de l'ombre ne peuvent s'incliner .Ce virage dangereux que vient de prendre le conducteur de la locomotive « FLN », ne sera surement pas du goût des membres du bureau politique écartés. Ces memes hommes ecartés aujourd'hui par Belkhadem tels que , Si- Afif ,Amar Tou et les autre avaient éjecté hier Benflis du trone du parti pour l'imposer .Il y a lieu de signaler que ces memes personnes, qui ont declenché la guerre contre Benflis,en creant le premier mouvement de redressement à Mostganem sont toujours là . La hache de guerre est déterrée et si Belkhadem ne revient pas sur sa décision , sa tete sera peut-etre mise a prix … Gare au volte face ?!