Le ministre de l'agriculture, Rachid Benaissa, avait affirmé que le pris de la pomme de terre atteindrait les 20 dinars lors d'une déclaration, faite à la presse. Les consommateurs s'étaient réjouis à l'époque de cette déclaration et ce soulagement devait se concrétiser pour ce mois de mars 2012. Malheureusement cela ne s'est pas concrétisé ! Comme à chaque fois ! Pire encore, le prix a été multiplié par cinq, la pomme de terre a atteint le prix de 100 dinars le kilo au grand désarroi du pauvre consommateur, qui est plumé par une mafia, qui contrôle les prix des produits à large consommation, et qui saigne les ménages à blanc, obligeant le citoyen à vivre au dessus de ses moyens. On se demande pourquoi nos ministres font des promesses, qu'ils n'arrivent pas à honorer et s'ils sont vraiment maîtres de leurs secteurs respectifs ? Le maintien des prix est l'une de leur mission principale et défendre le pouvoir d'achat est une priorité pour préserver l'intérêt des citoyens, dont beaucoup vivent en dessous du seuil de pauvreté et qui n'ont plus le choix car les produits, qui étaient à leur portée comme la pomme de terre et la sardine, sont devenus des produits de luxe. Tout est cher et il faudrait faire un tour dans nos marchés pour voir que les prix affichés donnent le tournis. On est entrain de tourner le dos aux plus vulnérables et la crise sociale risque de s'amplifier avec le temps, ces gens ne sont plus que des voix pour ceux qui veulent accéder à la sphère politique et s'incruster dans un système, qui n'arrange que les plus riches et rejeter les « pauvres ». Le tranché se creuse chaque jour et certains citoyens, n'arrivent plus à manger à leur faim en l'absence d'associations dignes de ce nom, qui devraient dénoncer cette flambée en organisant des opérations de sensibilisation auprès des « gros bras » qui amassent des fortunes colossales, et qui ne font rien pour le pays alors que pour concrétiser le projet du président de la république et construire un état qui préserve la dignité des tous les citoyens, on ne doit en léser aucun. L'Algérie ne pourra se construire qu'avec tous ces citoyens, représentant les différentes couches sociales. Malgré les largesses de l'état qui favorisent les emprunts, l'achat de matériel, l'effacement des dettes pour les Fellahs, rien n'a changé et la grande saignée continue, qui en est responsables M.Benaissa ? Et où est votre promesse ?