Les places sur les listes électorales sont échangées entre 100 et 500 millions de centimes. Le prix varie en fonction de l'importance des wilayas et du nombre de sièges disponibles. La corruption à ciel ouvert! Le document interne du parti FNA, fixant les modalités de payement pour acheter un ticket d'entrée au parlement, montre la corruption par le premier responsable de ce parti dans ses opérations de financement de sa campagne électorale ainsi que l'intimidation des candidats en leur demandant des sommes colossales. Cela fait belle lurette que cette corruption à ciel ouvert dure. Jusque là la question « du Chekara » est restée tabou. Mais aujourd'hui, elle se confirme officiellement par la voix d'un responsable politique. Ainsi le FNA l'avoue publiquement et a envoyé « officiellement » une directive comprenant ses « tarifs » à toutes les wilayas. Personne n'a pour l'instant réagit en Algérie, ni les responsables, ni les autres partis politiques. Samedi 17 mars, Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA) qui dispose de 13 députés à l'APN, explique comment les candidats qui souhaitent figurer sur les listes de son parti doivent payer un ticket d'entrée plutôt consistant. « Les candidats qui veulent figurer sur une liste doivent émettre sur le compte bancaire du parti des sommes battantes entre 100 et 500 millions de centimes, afin de financer la campagne électorale». Voici le document :