La tendance haussière des produits agricoles à travers les marchés de Sidi-Bel-Abbès ira jusqu'où s'interrogent les citoyens. Pour le moment, aucun indicateur n'augure une baisse. Dans ce sillage, nous commencerons par la pomme de terre, car c'est surtout d'elle qu'il s'agit et les discussions vont bon train. Considérée depuis la nuit des temps, comme l'aliment de base du pauvre est devenue par la force des choses un produit de luxe. Le prix affiché de ce tubercule à atteint à l'instar des autres régions du pays 100 Da le kg. Un prix hallucinant s'exclame les ménagères et de surcroit ce n'est pas le seul légume qui a pris l'envol. En effet, ce renchérissement soudain, est largement commenté dans les places publiques, dans les transports publics, dans les bains maures, et au sein des administrations. Alors que sous d'autres cieux, on n'y pense même pas, me diriez-vous. » Cette situation est orchestrée par des prédateurs qui ne reculent devant rien ». Nous dirons de vive voix des anciens ouled bled du quartier populaire de Sidi-Yacine. Dans ce sillage, la pomme de terre qu'elle soit blanche ou rouge ou ramollie est vendue au même tarif et c'est à prendre ou à laisser. La tomate a atteint la barre emblématique de 120 Da le kg, les courgettes à 160 Da le kg, les choux-fleurs sont écoulés à 120 Da le kg, les autres produits agricoles ne sont pas aussi épargnés par cette augmentation des prix. S'agissant des viandes rouges et blanches, la situation n'est pas plus reluisante. Quand aux fruits, il y a belle lurette que les citoyens ont mis une croix rouge…c‘est sans commentaires. Devant cette situation qui pénalise les familles aux faibles revenus, les services de contrôle des prix ont du pain sur la planche.