Mme Dellal Yamina face au mutisme, aux difficultés, et à la diversité des réponses apportées par les administrations, qui n'ont rien de compatible avec sa situation qui demande des mesures urgentes, s'est rapprochée de la rédaction du journal Réflexion, encore une fois pour nous faire part de sa détresse et de son désespoir après toutes les démarches et tentatives entreprises auprès des autorités compétentes pour mettre fin à son calvaire. Voire éditions du 04 avril 2010 et du 21 avril 2011. Le cas de Mme Dellal Yamina, dont la situation est devenue alarmante, met en lumière le laxisme des autorités concernées, pour tirer la sonnette d'alarme car malgré les démarches entreprises auprès de toutes les administrations et appels lancés par le biais de la presse, celles-ci continuent à faire la sourde oreille et à l'ignorer. Cette situation de précarité ajoute au calvaire de cette mère de 4 enfants, dont 2 souffrent d'allergie et d'asthme et une troisième handicapée. Abandonnée par tous, y compris par les services sociaux, cette femme vit dans la misère totale du fait qu'elle n'a aucune ressource et avec ses quatre enfants se débat dans le dénuement le plus complet, ayant pour toit une pièce qui menace ruine et qui ressemble plus à une porcherie qu'à autre chose et ce depuis des années. Selon elle, pendant toutes ces années, elle n'a reçu qu'une seule fois la visite d'une assistante sociale. Suite à cette visite et l'urgence signalée l'ex wali a donné des instructions, pour son relogement vu que cela ne pouvait pas attendre. Cette femme courageuse acculée par la misère et l'handicap de ses enfants et qui n'a pas de quoi les nourrir, avait été reçue par le chef de la Daïra qui lui avait promis le relogement dans les trois mois,mais attend toujours et ce, depuis plus de 5 ans. Il semble bel et bien qu'elle a été oubliée car pendant tout le long de ces années d'attente bien des logements ont été distribués sans que personne ne pense à cette femme qui continue à se débattre seule sans que les autorités ne viennent lui porter secours. Divorcée depuis 2007 cette femme atteinte d'Eveit, une maladie chronique et incurable des yeux vit le calvaire avec à sa charge quatre enfants âgés de 7 ans,, 18 ans, 20 ans et 22 ans , dans une pièce insalubre et paye un loyer de 3000 Da par mois. On dit qu'un malheur ne vient jamais seul, car le propriétaire du logement vient de le vendre,aussi doit elle évacuer les lieux du fait que le nouveau acquéreur a entamé des travaux et érigé un mur les condamnant à vivre dans un réduit. N'y a-t-il donc aucune pitié dans le cœur des hommes, pour délivrer cette femme et ses enfants du cauchemar. Aujourd'hui cette femme esseulée et abandonnée à son sort, doit trouver une solution et doit porter le lourd fardeau de toute la misère du monde avec une fille handicapée et âgée de 20 ans, victime d'un accident en 1996 après qu'un camion lui ait écrasé les jambes. Après qu'elle ait été abandonnée par le mari elle doit faire face aux besoins de ses enfants et doit faire des petits travaux de ménage chez les familles aisées, pour pouvoir couvrir les dépenses des traitements médicaux et des soins. Plus misérable et plus choquant, du jamais vu aussi peut-on se taire lorsque l'on voit cette femme désespérée et qui n'a cessé de se battre pour protéger sa petite famille dans l'honneur et le respect des valeurs de la vie malgré qu'elle ait été abandonnée par le système qui lui dénie le droit au logement et une vie descente. Sa situation, met en lumière sa stigmatisation, ainsi que celle des familles en précarité, face aux mesures absurdes prises par les pouvoirs publics quant au relogement de ceux qui sont dans le besoin, alors que des dizaines de logements sont inoccupés.