Décidément, ces derniers mois, au niveau de Mostaganem, on n'en a pas fini d'assister aux expulsions des familles, sans que les autorités concernées ne réagissent ni ne prennent des décisions pour mettre fin à de telles situations qui viennent encore compliquer le quotidien de ces gens qui se retrouvent du jour au lendemain dans la rue. Le drame dans tout cela c'est que ces expulsions mettent en péril ces familles qui ne trouvent pas un toit pour les abriter, après avoir été expulsées faute d'être pris en charge par les pouvoirs publics qui semblent s'en laver les mains. En effet, dans la journée d'hier, une famille composée de 5 membres dont des enfants âgés de 3 à 15 ans se trouvent actuellement dans la rue et sans aucun abri et ce au vu et au su des autorités concernées. Il s'agit de la famille Kandoussi, qui vient de se faire expulser de la pièce qu'elle occupait au sein d'un immeuble privé situé au niveau du quartier Raisin-ville à proximité de l'agence postale, alors qu'elle payait un loyer de 8 milles dinars par mois, pour se poser la question sur cette expulsion inattendue, par le propriétaire de cet immeuble. Une expulsion, qui s'est faite en la présence des forces de l'ordre et d'un huissier. En expulsant cette famille, a t on pensé aux conséquences que cela engendrerait par la suite, et à l'humiliation subit et que l'on vient de la jeter en pâture à la rue. A-t-on seulement pensé, à ces enfants en bas âges et qui souffrent de maladies chroniques qu'ils ont contracté au fils des années et ce, suite à l'humidité et en l'absence de commodités adéquates. Selon les informations recueillies, cette famille a déjà été confrontée à une autre expulsion, l'année écoulée par un autre propriétaire d'un autre immeuble alors qu'elle s'est toujours acquittée de son loyer malgré le montant exorbitant demandé par ces propriétaires d'immeubles. Au rythme où vont les expulsions de ces familles il est à se demander ce que font les pouvoirs publics pour remédier à cet état de fait qui a tendance à se multiplier cette année. A croire que l'humanité et la compréhension ont déserté le cœur de ces propriétaires assoiffés dont l'enrichissement et le gain ont rendu aveugle, pour avoir le courage de mettre à la rue une famille avec des enfants en bas âges et ce, à l'approche du mois sacré de Ramadhan, que Dieu ait pitié de nous.