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Le plan secret d'Assad pour s'en sortir
Publié dans Réflexion le 23 - 08 - 2012

Bachar -al-Assad a préparé depuis plusieurs années un plan de repli. Le dictateur aurait quitté Damas pour se replier sur la côte, dans le port de Lattaquié. Le départ de Bachar-al-Assad, s'il venait à se confirmer, est loin d'être une fuite improvisée. Ce repli sur la côte est conforme à un scénario préparé depuis plusieurs années. Antoine Basbous, le directeur de l'Observatoire des pays arabes, explique :
Bachar al-Assad se serait retranché dans l'enclave alaouite qui longe la côte syrienne.Issu de la minorité alaouite, confession qui ne représente que 10% des Syriens, Bachar ne peut prétendre s'imposer durablement par la force à une population qui reste majoritairement sunnite.Le port de Lattaquié est le centre névralgique d'une côte majoritairement peuplée par les Alaouites.Cette homogénéité démographique, couplée avec le relief - une bande montagneuse qui rend toute progression militaire difficile, permettra à Assad - toujours dans l'hypothèse de son départ de Damas - de se retrancher et d'établir une partition de fait du pays.Son puissant allié, la Russie, a tout intérêt à cette solution. Elle conserverait ainsi l'accès à la base navale syrienne de Tartus où sa flotte dispose d'importantes facilités de maintenance. Selon le politologue libanais Antoine Basbous , L'idée d'un repli sur Lattaquié n'est pas nouvelle. Elle avait été envisagée par le père de Bachar, Hafez el Assad dans les années 1980. La Syrie a été construite sur l'idée que si un jour, Damas venait à être perdu, il ne fallait pas tout perdre.On ne peut écarter l'idée que beaucoup de massacres aient été commis pour faire fuir les populations sunnites de la zone à majorité Alaouite.
Un Etat alaouite serait-il viable ?
" Pourquoi pas ! Assad et ses partisans, dans cette hypothèse, peuvent compter sur trois alliés.- Les Russes qui veulent conserver un port en Méditerranée, celui de Tartus.- L'Iran qui pourrait continuer à ravitailler le Hezbollah au Liban en passant par ce nouvel état alaouite.- Israël qui pourra prendre prétexte de la partition de la Syrie pour justifier une nouvelle fois son refus d'un Etat palestinien en disant : 'Regardez, comment leur faire confiance alors qu'ils se déchirent entre eux ?''.Antoine Basbous , croit que le président Assad l'a déjà plus ou moins négociée avec le général Manaf Tlass qui a récemment fait défection pour rejoindre Paris.Une fois Bachar-Al-Assad installé à Lattaquié, Tlass s'installera à Damas, prenant de vitesse les insurgés. La Syrie continuerait d'être ainsi verrouillé par les appareils. ‘''Tlass et Assad se connaissent bien et se font confiance. On peut même envisager qu'ils se mettent d'accord sur une confédération entre le nouvel Etat alaouite et le reste du pays''.Cette solution satisferait également l'opinion internationale. Elle éviterait que la Syrie bascule dans le chaos, à l'image de ce qui s'est produit en Irak. Côté militaire, Antoine Basbous, les Alaouites tiennent vraiment l'armée. Sur 1 100 élèves officiers qui entrent chaque année dans l'armée, 900 sont Alaouites. Certaines unités sont commandées par des Sunnites, mais les cadres intermédiaires sont des Alaouites.Les brigades opérationnelles, la Garde républicaine ou la division 4, qui disposent de l'armement le plus sophistiqué – chars, hélicoptère, etc.-, sont entièrement contrôlées par les Alaouites."


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