Des sources bien informées ont révélé que le président de la République Abdelaziz Bouteflika aurait demandé au ministre de l'intérieur un rapport bien détaillé sur la gestion actuelle et antécédente des 1541 communes que compte le territoire nationale. L'implication de la personne du président Bouteflika dans la gestion des APC serait suite aux informations qui lui ont été parvenu par ses proches collaborateurs faisant état d‘un déficit flagrant dans la gestion des fonds des communes qui selon le rapport remis à la présidence de la République, il existe 1249 communes déficitaires et ceux durant l'année 2012 seulement. Les mêmes sources ont rapporté que le premier magistrat du pays serait en colère contre la gestion catastrophique des maires de ces communes sinistrées. Le bilan noir dressé par les experts financiers sur ordre de la présidence de la République confirme la négligence totale de la majorité des élus locaux dans la gestion des affaires de la commune et le manque de sérénité de ses responsables qui sont sensés protéger les biens de l'Etat. Ceci surtout qu'en 2006 l'Etat a racheté toutes les dettes des communes déficitaires. A souligner que parmi les 1541 communes réparties à travers le pays, 1138communes présentaient un déficit budgétaire et ont bénéficié d'un effacement de dettes. Ce nombre important de communes déficitaires a été réduit à 417 communes en 2009 et à 14 seulement en 2010, après que 30 wilayas à travers le pays aient bénéficié de 40 milles milliards de dinars pour assainir leur situation financière pour leur permettre en conséquence de sortir de la spirale de l'endettement. Malheureusement toutes ces aides qui représentent presque le budget d'un Etat africain, n'ont pas servi à grand-chose du fait que plus de 1249 communes sont retombées dans le problème de l'endettement en ce premier semestre de 2012 allant à l'encontre des prévisions du ministère de l'intérieur et des collectivités locales qui avaient anticipé le contraire. La promulgation du nouveau code de la commune 11-10 publié au journal officiel dans sa parution n° 37 du 03 juillet 2011, n'a pas ramené l'espoir escompté pour beaucoup de communes qui voient leur situation financière instable. Selon les spécialistes, le déficit budgétaire des communes incombent à la mauvaise gestion dont la responsabilité revient directement aux présidents des communes du fait qu'ils ne disposent de connaissances professionnelles scientifiques et administratives en matière de gestion. Pour preuve, 50% des maires n'ont pas le niveau universitaire en plus de la disparité dans la distribution de l'argent du contribuable à travers les communes dont la majorité se trouvent dans des zones rurales alors que les grandes communes disposent de beaucoup d'avantages financiers de part leur position géographiques. Cette situation déplorable pourrait amener les hautes autorités de l'Etat à revoir les critères fondamentaux pour toute candidature aux prochaines élections locales qui se dérouleront fin novembre 2012, ceci pourrait sans doute barrer la route aux maires sortants et opportunistes désireux se porter candidats malgré le sinistre bilan qu'ils ont réalisé durant leur mandat. La même source, met l'accent sur le chiffre effarant de 1650 maires et élus qui ont été poursuivis par la justice pour des délits de mauvaise gestion, et de corruption.