Selon une étude réalisée par la Société algérienne de pneumo-phtisiologie avec le concours du laboratoire international Glakso Smith Kline donne froid dans le dos, près de 4% de la population algérienne souffre de la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Une maladie ravageuse qui coûte énormément au contribuable. Le taux de prévalence de cette maladie, dont la principale cause reste le tabac, est légèrement supérieur à la moyenne des pays de la zone Moyen Orient - Afrique du Nord, qui est à 3,6%. Les spécialistes tirent la sonnette d'alarme car il y a 175 hospitalisations par heure en Algérie à cause du tabagisme et ils invitent les Algériens à arrêter la cigarette qui occasionne des dégâts incommensurables à leur santé et à celle de leurs proches qui deviennent forcément des fumeurs passifs. Le professeur Nafti, chef de service de pneumologie au CHU Mustapha Bacha, a appelé les fumeurs à abandonner la cigarette avant que leur état de santé ne se dégrade et que la maladie ne devienne irréversible. La prise en charge des malades nécessite des moyens considérables qui n'existent pas tout le temps, a-t-il affirmé.