Chaque année, des milliers d'hectares de terres boisées, de friches et de cultures qui sont ravagés par les flammes. La destruction du couvert végétal par les incendies incontrôlés aggrave à la fois le réchauffement climatique, la pollution de l'air, la désertification et la perte de biodiversité. Des incendies de forêt et de champs estivaux continuent de faire rage dans la wilaya de Guelma. Depuis la fin du mois de Juillet et le début du mois d'Août, le décompte en hectares ravagés par le feu, fait déjà froid dans le dos, 94 hectares de blé dur, 838 arbres fruitiers, 48 ruches d'abeilles et plus de 1400 bottes de foin ainsi que la destruction de deux moissonneuses batteuses et de deux hangars, principalement dans les communes de Belkheir, Nechmaya, Aïn Makhlouf et Guelma malgré l'intervention appuyés des sapeurs-pompiers. Ces incendies ont causé aussi de lourdes pertes forestières. C'est une véritable catastrophe qui a été provoquée par 90 incendies. Les éléments de la protection civile ont dû faire face à une centaine de départs de feu. Tous ces incendies sont principalement liés aux récoltes, une simple étincelle, occasionnée par le frottement des machines contre un silex, suffisant à embraser la végétation. Cette série d'incendies a été favorisée par la canicule exceptionnelle qui a sévit depuis quelques temps dans la région de Guelma où le mercure a grimpé jusqu'à 46 degrés.