Les chefs des établissements scolaires montent au créneau. Ces derniers qui crient fort à la «discrimination» dont ils se disent être victimes de la part du ministère de l'Education nationale, enclenchent, dès aujourd'hui lundi, une grève de trois jours. C'est la Commission nationale des proviseurs et censeurs des lycées - l'UNPEF (Union Nationale des personnels de l'Education et de la Formation) qui en a décidé. Un débrayage assorti de sit-in quotidiens devant les directions de wilayas de l'éducation et d'un autre national, prévu devant le siège du ministère de l'Education nationale, le 26 du même mois. Aussi les proviseurs et censeurs prévoient de se retirer des journées de formation prévues avec les inspecteurs de l'éducation sur la gestion des établissements du secondaire et les lycées techniques. A l'origine de la grogne de cette catégorie spécifique de la grande famille de l'éducation, le dernier statut particulier des travailleurs de l'Education, qui les classe à la même catégorie (16) que d'autres fonctionnaires, alors qu'ils assurent mensuellement bien plus de taches estiment-ils (pédagogiques, administratives et financières et autres). Ce dernier statut leur octroi une augmentation effective de 550 dinars, elle est loin d'encourager les enseignants à postuler à de telles responsabilités alors qu'il y a un déficit dangereux d'encadrement. Les proviseurs et censeurs ne comptent pas se limiter aux seules traditionnelles actions de protestations puisqu'ils projettent de solliciter l'arbitrage de la justice pour, disent-ils, « recouvrer nos droits socioprofessionnels.