Comme tout autre adolescent, Gebli Cheikh Abdelbaki rêve de servir son pays et devenir pilote, dès ses études terminées. Une volonté de fer très perçante qu'on peut lire dans ses yeux dès que nos regards se croisent. Une volonté battante, malheureusement freinée par la « paraplégie » ; une maladie paralysante et incurable, mais comme dit l'adage « Avec de la volonté, on peut déplacer les montagnes.» Cloué à un lit d'hôpital au service de la chirurgie infantile de « Che Guevara » de Mostaganem, Gebli Cheikh Abdelbaki, âgé de 14 ans, originaire de la commune de Sidi Lakhdar du lieudit douar « Oued Romane » situé à 11 Km du chef-lieu de la commune est atteint à la fleur de l'âge d'une paraplégie, maladie contractée début 2010, le pénalisant de l'école, le forçant à s'absenter fréquemment. À la fin de l'année 2011, l'adolescent a perdu totalement l'usage de ses jambes et est obligé de quitter l'école. Après une traversée du désert qui a duré 03 longues années, le revoilà prêt, à affronter la vie de nouveau pour réaliser le rêve qui l'obsède, devenir pilote coute que coute. Afin de l'aider à réaliser ce rêve tant convoité, il a besoin d'aide et d'une prise en chargelui permettant de bénéficier davantage de facilités pour poursuivre sa scolarité.Scolarisé au niveau du CEM « Mekkaoui Ali », l'enfant Gebli se trouve dans l'impossibilité de rejoindre la classe qui malheureusement se trouve au premier étage, c'est ce qui l'empêche de poursuivre ses études. La chose dont a besoin cet handicapé, c'est le transport qui lui permet de se déplacer sans difficultés de son domicile sis douar « Oued Romane » à Sidi Lakhdar où se trouve le CEM. Un autre problème à résoudre c'est lui trouvé une assistante permanente qui doit le prendre en charge.Pour satisfaire son désir, sa mère ou sa sœur sont prêtes à veiller sur lui tout le temps qu'il faudra et ce, n'importe où, que ce soit à l'école où ailleurs. La vie de cet adolescent n'est guère reluisante, avec un père chômeur ayant à sa charge 4 frères, la vie ne lui est guère facile. Il a séjourné ces trois dernières années dans plusieurs hôpitaux. Abdelbaki lance un cri de détresse à tous ceux qui pourront lui venir en aide et en particulier les autorités compétentes, son espoir repose sur le président de l'APC.