L'OPGI a mis en place un plan d'action visant à récupérer ses créances cumulées auprès des mauvais payeurs à travers le territoire de la wilaya. Dans ce cadre, pas moins de 1 400 locataires ont été poursuivis en justice. Après l'instauration de ces mesures, l'OPGI d'Oran a pu récupérer 1,5 milliard de centimes. Pour rappel, l'OPGI gère un parc de près de 31 000 logements et 1 800 locaux commerciaux. Il calcule son loyer à raison de 25 DA le m2. Ainsi, le F2 est loué à 1 250 DA le mois, le F3 à 1 700 DA et le F4 à moins de 2 000 DA. Des tarifs jugés dérisoires par rapport à ceux appliqués dans le secteur privé. Pour la première catégorie, des lettres de rappel ont été adressées à tous les locataires les sommant de se rapprocher des différentes agences pour s'acquitter de leurs redevances. Pour la seconde catégorie, l'OPGI a mis sur pied des équipes de recouvrement dont la mission consiste à empêcher les locataires concernés à dépasser les six mois. Pour la dernière catégorie, une dernière mise en demeure leur a été adressée, avant l'intervention de l'huissier de justice et l'entame des procédures d'expulsion. Même si l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) préfère régler à l'amiable les arriérés de loyers des locataires, notamment via un paiement par tranches, les créances impayées sont, néanmoins, très importantes. Les créances impayées de l'OPGI d'Oran ont atteint les 72 milliards de centimes. Toutefois, le taux de recouvrement des loyers auprès des locataires de logements gérés par les Offices de promotion et de gestion immobilière ne dépasse pas les 35%, a indiqué auparavant un responsable au ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme. L'OPGI accorde toutes les facilités aux locataires pour les inciter à payer les arriérés de loyers suivant un calendrier et par tranches. Le traitement des dossiers des locataires «mauvais payeurs» se fait suivant un classement établi au préalable par l'office. Il y a d'abord la catégorie des locataires qui accumulent un retard de trois mois de créances impayées, d'autres entre trois et six mois et, enfin, ceux dont les dettes dépassent les six mois.