L'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Hussein Dey à Alger a fait éclater une grosse affaire, dans laquelle sont impliqués un ex-fonctionnaire de l'Office et une standardiste et ceci en saisissant la sûreté de daïra d'Alger après avoir découvert des fonds sur son compte courant sans pour autant conclure de transactions a rapporté le quotidien Echourouk. Une fois saisis, les services de la Police judiciaire (PJ) de la capitale ont ouvert une enquête, qui les a conduits à identifier les mis en cause ayant arnaqué au moins 49 victimes, en leur promettant des logements à 600 millions de centimes. Notons que la plupart des victimes d'escroquerie qui sont actuellement au nombre de 49, ont refusé de se présenter devant la justice de crainte de poursuites judiciaires et de crainte d'être poursuivies pour des pots-de-vin versés en contre partie d'acquisition de logements. Selon des sources sécuritaires proches du dossier, l'enquête diligentée par les services de la Police judiciaire, il y a six mois, s'est soldée par l'arrestation des membres du réseau présentés devant le juge, dont le dossier devrait être ouvert dans les jours à venir après le complément d'enquête et en attendant l'arrestation de leurs acolytes actuellement en cavale. Ce gang composé de quatre personnes, deux frères qui ont un bureau d'études à Ain Naâdja à Alger, un secrétaire et une standardiste travaillant à l'agence OPGI de Hussein Dey, dont la dernière a pris l'habitude de promettre à leurs clients des les faire bénéficier de logements participatifs. En effet, elle leur remet le numéro du compte courant réel de ladite agence ainsi qu'un récépissé portant la signature du Pdg de l'OPGI et une indication qu'ils pourraient acquérir des appartements au cours de réalisation à Seballa et Ouled Fayet à Alger. Selon toujours les mêmes sources, les victimes arnaquées par ce réseaux d'escrocs, étaient contraintes de payer la somme de 6 millions de dinars, dont la moitié sera injectée directement sur le compte de ladite agence, tandis que la moitié restante remise en espèce aux arnaqueurs. C'est ce qui leur a permis de collecter une somme de 16 milliards que le secrétaire en question a utilisée pour acheter une villa en Espagne. Après une perquisition au domicile de ce dernier, un acte d'achat a été retrouvé par les enquêteurs, en plus d'autres actes de vente et des récépissés, comme ils ont découvert que les membres de ce gang partageaient les sommes d'argent qu'ils recevaient de leurs clients. Selon les sources de Echorouk, la standardiste trouvait toujours de prétextes aux clients qui venaient s'enquérir de l'état d'avancement des projets, et leur répondait souvent que le dossier était en phase d'étude et que les projets étaient également en chantier. Soulignons qu'il est prévu l'ouverture du dossier dont l'OPGI s'était constitué partie civile contre deux de ses fonctionnaires, deux propriétaires d'un bureau d'études. D'ici là, les services de sécurité œuvrent à récupérer les sommes colossales d'argent pillées en procédant à la saisie des biens de ces escrocs.