On s'attend à ce que le compte à rebours commence pour ceux qui souhaitent se présenter à l'élection présidentielle, dont le président Abdelaziz Bouteflika. Un délai a été fixé par la loi électorale pour le dépôt des candidatures et qui est de 45 jours à compter de la date de convocation du corps électoral. Ce dernier devrait être convoqué au cours des prochaines heures, selon la loi, c'est-à-dire à 90 jours de l'élection présidentielle. Peu de temps, nous sépare pour connaitre le nombre de candidats potentiels au prochain scrutin, c'est-à-dire, une fois que le président procèdera à la convocation de la commission électorale, il aura devant les noms qui souhaitent se porter candidats, pas plus de 45 jours pour déclarer leur candidature et déposer leurs demandes auprès du Conseil constitutionnel, le seul autorisé pour arbitrage, de même pour le cas du président Abdelaziz Bouteflika, qui sera contraint de trancher sur la question de sa candidature, qui a longtemps tenu en halène l'opinion publique algérienne, et en particulier la classe politique entre partisans et adversaires à l'idée de la candidature du président à un quatrième mandat, et à cause de l'incertitude en préconisant sur cette question, d'où certains noms ont mis en gage leur candidature à l'élection présidentielle parmi celle du président, qui a abouti à une liste de candidats qui ne répondent pas aux aspirations du peuple et l'opinion publique, ni les politiciens, après l'absence jusqu'à présent de grands noms, qui semblent, préférer étudier la situation sur la scène politique et la mobilisation de l'électorat avant de prendre une telle mesure, qui représente pour certains, un suicide dans le cas où Bouteflika apparaitra comme candidat à un quatrième mandat.