Comment un tel aliment tant recherché et convoité par la catégorie précaire, se jette dans les poubelles au su et au vu de tout le monde, à la barbe des services concernés et des citoyens inconscients qui n'ignorent sûrement pas à quel prix est estimée cette baguette de pain, subventionnée par l'Etat. Heureusement qu'actuellement le pain ne connait pas de crise de pénurie, et les boulangeries naissent dans tous les quartiers de la ville, ajoutant à cela, les petits fours qui fabriquent le pain dit « syrien », en plus les vendeurs de pain clandestins dont les quartiers et les rues sont inondés par ces marchands de l'informel de pain qui dépannent les retardataires, sans tenir compte des règles d'hygiène, et des conséquences qui peuvent en résulter par la négligence des services des fraudes. Ainsi Mostaganem ne manque pas de pain et on constate que les gens achètent beaucoup de pain, mais la plupart d'entre eux ne mangent pas, le pain rassis, et ce dernier est logiquement jeté, mis dans des sachets en plastique, Juste à côté des poubelles où certains se sont spécialisés pour la récupération de ce pain et l'utilisent pour la nourriture de la volaille et du bétail, ou tout simplement en le transformant dans des plats de « karantika » par certains commerçants véreux. Ainsi le mostaganémois achète beaucoup de pain mais jette la moitié de celui-ci, et le problème de gaspillage semble se généraliser dans tous les foyers à travers le territoire national. Alors, il est temps de prendre conscience que cette denrée alimentaire coûtera très chère à l'avenir et tout le monde semble ignorer sa valeur.