Le dossier d'éradication des baraques en préfabriqué traine toujours, 34ans après, le soi-disant chalet existe toujours, un problème que les décideurs n'arrivent pas à le solutionner, certes ils n'ont pas tenu compte des directives du Président de la République qui leur a accordés les 200 millions de centimes à chaque famille sinistrée recensée du séisme d'El-Asnam 10 Octobre 1980 en vue de détruire carrément la baraque d'habitation et la remplacer par la construction d'une bâtisse en dur. A Chlef, avec la venue du nouveau wali M. Boucetta Aboubakr Essedik, une cellule a été installée dans les deux daïras de Chlef et Ouled Farès, la première lui a été confié les dossiers relevant des communes de Chlef, Oum-Drou et Sendjas tandis que la seconde prendra en charge les dossiers relevant des communes de Chettia, Abiod Médjadja et Ouled Farès. Par ailleurs, pour les locataires du préfabriqué dans la commune de Chettia, selon des informations recueillies auprès d'un ingénieur au niveau de la DLEP de Chlef, chargé d'assurer le suivi et le contrôle des travaux et le règlement de l'aide financière de l'Etat. Les sinistrés du tremblement de terre du 10.10.1980 d'El-Asnam doivent se rapprocher et d'y prendre contact avec un bureau d'études d'architecture pour l'étude et l'obtention du permis de construire dans le cadre de la dite opération (éradication du préfabriqué du 10.101980), le rôle de la cellule est de transférer les dossiers des sinistrés, sachant que ce n'est pas facile et c'est tout un marathon administratif que doit effectuer le sinistré. Une fois le dossier constitué il le dépose pour étude approfondie encore et devra être déposé et remis à la cellule de daïra qui est composée d'une commission interservices techniques, cette dernière déposera le dossier à la cellule commune qui désignera son représentant afin de se déplacer sur le lieu où habite le sinistré demandeur pour constat de l'existence de la baraque en préfabriqué afin de lui établir un certificat prouvant la baraque, la cellule communale remet de nouveau le dossier à la daïra et une copie aux services de la DLEP de Chlef qui le prépare pour la commission de wilaya pour validation, que préside le Secrétaire Général de la wilaya de Chlef c'est à partir de là, que cette aide de l'Etat est acceptée et qui commence à voir le jour. Le paiement, indique-t-on de la cellule communale de Chettia, se fait par deux procédures de nouvelle construction et se fait en trois tranches, la première tranche d'un montant de 350.000,00 da en plus de 60.000,00 da, le suivi de (BET), alors que la deuxième tranche est de 350.000,00 da en plus de 60.000,00da (BET). Par ailleurs, au niveau de la cellule de daïra de Ouled-Farès y compris les deux communes Chettia et Abiod Médjadja, selon M Kaddour Bélaiche premier responsable au niveau même de celle de Chettia, il existe exactement 5805 baraques en préfabriqué dont seulement 5334 à Chettia, sachant que la plupart des sinistrés de Chettia sont des familles modestes et pauvres. A rappeler que les 200 millions de centimes promis par le Président de la République Abdelaziz Bouteflika ont été revus à la baisse pour devenir 120 millions de cts. Le chargé de la cellule de daïra de Chettia affirma qu'entre 2009 à 2014, il a été déposé 881 dossiers de demandes d'aide de l'Etat pour l'éradication des chalets au niveau des 3 communes relevant de la daïra de Ouled Farès représentant donc un taux de 15,18% , c'est dans la commune de Chettia que se trouve le plus grand nombre de demandes constatées à savoir 779 dont 4 seulement ont été déposés durant l'année en cours, or qu'à la commune d'Abiod Médjadja l'on enregistre 84 baraques. La cellule a traité 19 dossiers. Dans la commune de Ouled Farès on enregistre 389 baraques et seulement 83 citoyens ont entamé cette procédure.