De source proche des élus des communes balnéaires de la daïra d'Ain El Turck, on apprend que les plages des Andalouses, Corales ,Bomo plage et autres de Bouiseville et Saint Roch ont été squattées par les plagistes informels et ce, en prévision de la saison estivale, dont le coup d'envoi est prévu dimanche prochain. L'on nous informe, aussi, que la quasi-totalité des plages autorisées à la baignade au nombre de 20, sont squattées par les plagistes illicites, qui ont déjà devancé les autres, en s'installant sur ces sites. Bon nombre de concessionnaires illicites ont déjà élu domicile. Leurs équipements (chaises, tables, parasols) sont déjà sur place depuis presque un mois, avons-nous constaté sur place lors de la visite du directeur du Tourisme de la wilaya d'Oran. Le même scénario a été constaté aux Andalouses, où des gérants de solariums illicites ont déjà squatté les lieux, décidés encore une fois à fouler les lois et incommoder les vacanciers qui croyaient que ce genre de pratique était révolu. Quant aux parkings, ils ont subi eux aussi le même sort. Ces comportements relèvent-ils de l'esprit de débrouille ou juste un ultime moyen pour soutirer l'argent aux estivants, même avant le début de la saison estivale ? Selon certains élus rencontrés à Cap-Falcon, les services de sécurité auraient déjà été saisis concernant cette situation, mais jusqu'à l'heure actuelle, rien n'a été fait. Face à cet état de fait, d'aucuns estiment qu'il est très difficile de déloger les jeunes de la commune qui ont déjà installé chaises, parasols et tables. Que devient donc la fameuse loi 3/2 du 17.2.2003, plus particulièrement son article 05 qui sont bafoués et ce devant l'absence et la négligence des élus locaux de ces municipalités qui tournent le dos à ces individus qui ne reculent devant rien pour s'enrichir au dos de l'Etat.