Un remue-ménage intriguant se déroule actuellement dans certains quartiers du chef-lieu de la wilaya de Mostaganem, à l'image de la Cité Nassim El Bahr (au niveau du rond-point de Zaghloul) ainsi que la route longeant le siège de l'ORAVIO, où photo à l'appui nous avons constaté un véritable carnage des trottoirs complètement défoncés, et laissés pour l'instant ‘'nus'' au vu et au su des passants et autres curieux qui ne comprennent guère l'intérêt de cette nouvelle « opération de démolition ». On creuse, on bitume, on défonce, on carrelle, on dalle, on cimente, on pave et repave, on colmate... des tronçons entiers de trottoirs avec tout l'art de la médiocrité, avant de s'apercevoir quelques années plus tard qu'il faut tout refaire. Comme il n'est pas moins vrai que l'usager de ces bandes latérales «macadamisées» c'est-à-dire goudronnées, sont truffées de cloaques et autres vitrines de l'informel étalés à même le sol et qui vous bloquent le passage.Ces « travaux de réaménagement » gagnent actuellement d'autres artères de la ville, suscitant étonnements et désagréments pour le stationnement de véhicules de bon nombre d'habitants de Mostaganem, restés impuissants devant un tel fait accompli, rappelant de sombres époques quand nos « élus » eurent le caprice de tout refaire à chaque nouveau mandat à commencer par ces fameux trottoirs dont l'achèvement des œuvres n'arrive jamais ! Avec quel budget sont réalisés ces ‘' bricolages'' à longueur d'année ? Une question tout à fait légitime, car il s'agit bien d'un sujet d'intérêt public qui concerne l'ensemble des citoyens contribuables. Par ailleurs, l'on s'interroge également, a priori, si étude il y a, lorsqu'il s'agit de normes requises et admises quant à la structure du matériau idoine avec lequel on entreprend la réfection de trottoirs !... Et si l'on prend la peine d'évaluer les problèmes en cause pour les piétons qui découlent de la forme graphique de tel ou tel matériau (autobloquant, granulat, etc.) pour conférer une durabilité à la fonction d'un trottoir ? N'est-ce pas que cela permettra d'économiser des coûts astronomiques et éviter à l'usager de l'emprunter sans être surpris, a fortiori lorsqu'il pleut à Mostaganem ? ! Cela ne nous invite pas moins à dire aussi que l'harmonie conjuguée à la qualité d'un matériau et son esthétique dans un espace urbain ne semble pas être le propre de nos responsables ni de nos maîtres d'œuvre, qui rendent le décor de la cité aussi repoussant qu'inélégant. Sur les photos prises en instantané nous voyons bien les dégâts occasionnés à la structure de ces trottoirs en pleine agglomération intra-muros. L'absence de communication officielle autour de ces nouveaux travaux accentue le sentiment d'incompréhension chez le simple citoyen côtoyant quotidiennement ce « massacre » au marteau-piqueur dans l'indifférence quasi-totale. Ce constat rageant, nous permet d'évaluer la situation afin d'éveiller les consciences endormies et par extension interpeller les responsables concernés par ces ‘'ouvrages'' afin d'arrêter la destruction de l'image de notre chère ville que nous défendons à outrance. Le Code Communal ne prévoit-il pas une clause où est spécifié le rôle de l'APC concernant la propreté et l'aménagement du territoire de la Commune