Selon RFI, le vol d'Air Algérie, qui s'est écrasé au Mali, il y a cinq jours, aurait effectué une chute de près de 10 000 mètres en 3 minutes. "C'est vraiment très vertigineux, compte tenu de la masse de l'appareil", a commenté le général Gilbert Diendéré. Des images radar de l'armée burkinabè relatives au crash rendues publiques renforcent la thèse d'un accident lié aux auvaises conditions météo. Selon toujours RFI l'exploitation de ces images radar fournissent plusieurs renseignements très importants qui seront reversés dans le dossier de l'enquête qui permettra sans doute de comparer les faits et les conversations de l'équipage pouvant aider les enquêteurs à mieux comprendre les causes de l'accident. Selon les renseignements établis ‘'L'avion n'a pas atteint le point où l'équipage devrait faire le compte-rendu de la progression du vol alors que l'équipage avait annoncé qu'il était à ce point appelé EPEPO, l'avion a tenté de revenir sur son itinéraire initial après avoir commencé à contourner le phénomène orageux. C'est alors qu'il s'est retrouvé en plein dans l'orage". Selon toujours la radio RFI. Aucun corps n'est encore identifié après le crash de l'avion ! S'exprimant l'ors d'une conférence de presse tenue à Alger, le directeur de la Police judiciaire (DGSN) , M. Kara Bouhadba a indiqué qu' « aucun corps n'a encore été identifié », tout en mettant en évidence la « complexité de la tâche qui incombe aux experts chargés d'identifier, dans les plus brefs délais, les victimes du crash » due à « l'ampleur de la catastrophe, d'autant que les corps sont profondément fragmentés ». Abdelkader Kara Bouhadba a indiqué qu'une équipe de spécialistes de la police scientifique et technique de la Sûreté nationale dépêchée au Mali poursuit son travail avec ses homologues d'autres pays pour tenter d'identifier les victimes du crash de l'avion de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie, mais pour l'instant « aucun corps n'a encore été identifié ». L'identification des corps des victimes du crash de l'appareil affrété par Air Algérie semble être une mission délicate et très complexe pour les différentes équipes d'experts présentes sur les lieux du sinistre. L'intervenant a fait savoir que l'identification des victimes, « suppose aussi la collaboration des familles des victimes à travers des prélèvements ADN ainsi que l'exploration des fragments des corps et des objets retrouvés sur le lieu du crash ». Une telle tâche, ajoute le conférencier, « requiert plus de 10 heures de travail par jour », précisant que les experts algériens « ont fait preuve d'un sens élevé de professionnalisme, de sérieux, de coordination et d'échanges. Toutefois, le Directeur de la PJ et Contrôleur de Police a relevé la difficulté de cette mission eu égard aux conditions climatiques extrêmes qui caractérisent la région où a eu lieu la catastrophe (températures élevées, humidité et chutes de pluie), ce qui rend difficile l'identification des victimes dont « aucun corps intègre n'a été retrouvé ».