Il est rare de constater que les opérations prévues dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire ne se déroulent pas tous sans incident, et ne fassent pas la une de l'actualité. Malheureusement c'est ce qui s'est passé à Tiaret et plus précisément au centre de transit de Kerman où l'intervention des forces de police a été nécessaire pour mener à bien le relogement des 34 familles. Le centre de transit doit être démoli et servira de parc communal pour l'A.P.C de Tiaret. même si cela réquisitionnera l'intervention des forces de l'ordre.» tel a était le mot d'ordre lancé par les autorités de Tiaret qui ont tenu leur promesse à l'adresse de la date butoir fixée pour ce mardi 5 aout 2014 où aux environs de 6h du matin, le centre de transit à Karman, une banlieue de Tiaret, a été quadrillé par les forces de l'ordre relevant du corps de la gendarmerie nationale territorialement compétent, assistés dans cette opération de démolition par le chef de daïra et le président de l'APC tout en rappelant que 16 camions et autres engins ont été réquisitionnés pour cette gigantesque opération de démolition. Les affrontements entre les gendarmes et « les transitaires » n'ont pas duré longtemps. Les conséquences de ces échauffourées se sont soldées par quelques arrestations, et il a été enregistré l'intoxication de quelques femmes et enfants qui ont été asphyxiés. Il est à préciser que les gendarmes n'ont pas fait usage de gaz lacrymogène. L'intoxication a eu lieu, suite aux effets de la poussière qui se dégageait après la démolition du centre. Dix minutes après, l'ordre a été rétabli sans qu'aucun blessé ne soit déploré et aucun autre dépassement n'a été constaté, à part le bruit des camions réquisitionnés pour le relogement des 34 familles vers leurs nouveaux logements. En ce qui concerne les 112 familles délogées, elles ont reçu des promesses pour bénéficier de logements durant les prochains quotas. A noter, que 100 agents communaux de l'APC de Frenda ont participé à cette opération. Le centre de transit, qui a toujours servi « la maffia du logement » à Tiaret est enfin démoli, alors que les transitaires vivaient dans des conditions très critiques... Adieu « la hogra ».