Le prix du poulet a connu ces deux derniers jours au niveau des marchés de la ville, une hausse subite, qui a atteint 340 dinars le kilo, alors qu'il était il y a quelques jours à 290 dinars le kg, ce qui a surpris tous les bouchers détaillants et acheteurs, notamment que ce produit est l'une des viandes blanches les plus consommées par le citoyen algérien. Pour leur part, certains bouchers exerçant au marché de la Bastille, ont précisé avant-hier que cette hausse soudaine et inattendue du prix du poulet a un impact négatif sur leurs activités du fait que le citoyen se voit contraint de s'abstenir d'acheter ce produit, et au vendeur en vertu de l'augmentation du prix, que de récolter un maigre bénéfice de quelques dinars par rapport à ce qu'il gagnait quand les prix étaient en baisse, et dans ce contexte, l'un des bouchers a indiqué qu'il avait acheté au prix de gros, une quantité de viande de poulet à un prix de 300 dinars par kg, alors qu'il avait choisi de la vendre au détail au prix de 320 Da le Kg, soit un bénéfice de 20 Da par kg, mais au rythme des ventes qui a sensiblement baissé, il a été forcé l'après-midi à réduire le prix de cinq dinars pour le vendre à 315 Da, pour éviter de tomber dans la perte. Par ailleurs, certains des vendeurs ont confirmé que ce sont les courtiers qui contrôlent le marché de la viande blanche en l'absence d'un système de contrôle rigoureux, alors que le prix du poulet sur les marchés de la ville a surpris plus d'un boucher où il a atteint 340 Da le kg, un prix qui a conduit à la consternation des vendeurs et des consommateurs à la fois, et que beaucoup de personnes s'appuient sur ce produit, comme étant une source de subsistance pour eux, à l'exemple des bouchers et des restaurateurs. Pour sa part, le représentant de l'Union générale de la wilaya pour les commerçants et les artisans a souligné que le principal problème qui a conduit à l'augmentation de la viande de poulet est l'augmentation de l'aliment de bétail, qui a augmenté progressivement au cours des dernières années depuis 2011 pour atteindre au cours de cette période 5100 dinars le quintal, obligeant de nombreux commerçants à se débarrasser de l'activité d'achat et de vente de ce produit, qui a soulevé un autre problème, en vertu de la baisse de l'offre et l'augmentation de la demande.