La médiation internationale dans le dialogue inter-malien a rendue un vibrant hommage au président Bouteflika, pour son engagement personnel et le soutien constant pour la cause de la paix au Mali, dans une motion de remerciements, rendue publique lors de la cérémonie de paraphe de l'accord de paix et de réconciliation au Mali, a rapporté l'APS. Au moment de l'aboutissement des pourparlers inter-maliens dans le cadre du processus d'Alger et de la finalisation d'un accord de paix et de la réconciliation au Mali, j'ai l'insigne honneur au nom de tous les membres de la médiation internationale dirigée par l'Algérie et composée du Burkina Faso, de la Maurétanie, du Niger, du Nigéria, du Tchad ainsi que de la CEDEAO, l'UA, de l'ONU, de l'UE, l'OCI, d'exprimer notre gratitude à Son excellence Monsieur le président Abdelaziz Bouteflika, président de la République algérienne pour son engagement personnel et le soutien constant pour la cause de la paix au Mali", a indiqué la médiation dans le texte de la motion. La médiation tient également à faire part de ses sincères remerciements au président Bouteflika, ainsi qu'au gouvernement et peuple algériens "pour les moyens et facilités mis à la disposition de la médiation qui ont contribué à la réussite de ce processus". Tous les autres participants au processus d'Alger s'associent à ces remerciements à l'Algérie et à son président et leur témoignent leur "pleine reconnaissance", conclut la motion. De son côté, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a salué le rôle de l'Algérie.''L'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, paraphé à Alger "est une excellente nouvelle", a déclaré Fabius, saluant "un texte équilibré et bénéfique pour le pays et la région" et en rendant hommage à l'Algérie pour "sa médiation efficace". Rappelons, qu'hier, dimanche, le gouvernement malien a signé à Alger avec une partie des groupes armés du nord du pays un accord de paix et de réconciliation pour mettre fin aux violences. L'accord n'a toutefois pas été signé par la Coordination des mouvements de l'Azawad, qui regroupe plusieurs groupes rebelles comme le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), qui a demandé un délai raisonnable en vue de consulter les populations qu'elle représente. Cet accord est destiné à conclure les négociations débutées en juillet 2014 à Alger, les premières à rassembler l'ensemble des parties prenantes au conflit dans le nord du Mali, où a été lancée en 2013 une intervention internationale initiée par la France. Un porte-parole des mouvements armés pro-gouvernementaux, Harouna Toureh, a salué pour sa part la signature d'un document essentiel pour le retour de la paix et de la réconciliation dans le nord du Mali. Nous nous sommes engagés à en respecter l'esprit et les termes. Nous ferons tout pour que cet accord vive et qu'il permette à toutes les populations de se retrouver, de vivre ensemble comme par le passé solidairement et fraternellement, a-t-il insisté.