Le tribunal correctionnel à hai Djamel Eddine a eu à traiter jeudi une affaire liée au délit d'escroquerie et de pratique de rituels de charlatanisme, dans laquelle est impliqué un faux « raki », qui a extorqué des fonds à ses victimes, en leur faisant croire l'existence de trésors à l'intérieur de leurs domiciles, et à les aider à les récupérer, tout en leur soutirant plus d'un milliard et 500 millions de centimes. Il s'agit de AM, âgé de 55 ans, et de son complice âgé de 50 ans, qui ont été poursuivis pour le délit susmentionné. Les faits de cette affaire, remontent à la fin du mois dernier suite à une liaison entre le principal accusé et l'une des victimes, et son fils, qui leur avait fait croire qu'il est un très grand « Raki », et qu'il peut les guérir, de tout exorcisme ou mauvais œil. Mis en confiance, le père et son fils l'avaient accompagné chez eux, à leur domicile, situé à hai « Plateau », où il a commencé à leur lire quelques versets coraniques, pour les mettre en confiance et croire en son pouvoir de guérison contre l'exorcisme. Après son premier rituel, l'escroc leur a demandé de lui verser une somme d'argent en échange d'une eau bénite pour y revenir après deux jours, une période convenue pour leur annoncer avoir découvert un grand trésor à leur domicile, et qu'il allait essayer de le sortir avec l'aide de l'un de ses compagnons à condition de lui donner une somme d'argent de plus d'un milliard et 500 millions de centimes, pour disparaître ensuite et ne donner aucun signe de vie après avoir empoché une telle somme, malgré que la victime a tenté de communiquer avec lui plusieurs fois pour récupérer son argent, avant de décider de déposer une plainte auprès des services de la 2ème sureté urbaine, qui ont ouvert une enquête sur l'affaire conduisant à l'arrestation de l'accusé et son partenaire. Déférés devant le procureur de la République, il a ordonné de les placer en détention provisoire jusqu'à leur comparution devant le tribunal. Lors de l'audience avant-hier matin, les deux inculpés ont nié les faits qui leur sont reprochés, en rejetant complètement leur premières déclarations sur les PV de la police judiciaire, mais la présence des victimes a dissipé tous les doutes après le scénario des faits, exigeant un dédommagement financier pour les sommes qui leur sont détournées, alors que le représentant du parquet général a requis contre eux une peine de 04 ans de prison ferme, en attendant le verdict.