Le procès de l'affaire Khalifa Bank a repris hier, samedi matin au tribunal criminel de Blida, pour la dixième journée, par l'audition d'Abdallah Boulefrad, l'ex- DG d'une usine de boissons alcoolisées à Oran , ainsi que d'autres accusés sont prévus tout au long de la journée. L'ex-golden boy algérien, Abdelmoumène Khalifa qui tente de se cacher derriere madame la France en accusant certains français d'être responsables de ses malheurs est toujours ‘'sous les feux des canons de la de la justice'' avec 71 accusés et plus de 300 témoins. L'ex-golden boy algérien, Abdelmoumène Khalifa qui tente de se cacher derriere madame la France en accusant certains français d'être responsables de ses malheurs dans une ultime manœuvre pour empêcher un procès en appel, tant attendu par ses victimes dépouillés par sa banque ‘' Khalifa bank''. Niant tous les faits qui lui sont reprochés, Abdelmoumène Khalifa charge encore davantage la France, responsable, selon lui, de la chute de son empire. Accusé, d'association de malfaiteurs, l'escroquerie, l'abus de confiance, le faux et usage de faux en écriture bancaire et en officiel, la banqueroute frauduleuse, la corruption et le détournement de fonds" , Abdelmoumène Rafik Khelifa , le Principal accusé, a été le premier à répondre des chefs d'inculpation et ce depuis l'ouverture du procès, le 4 mai dernier, consacré en ses deux premiers jours à la lecture de l'arrêt de renvoi, environ une vingtaine de prévenus avait comparu devant le président du tribunal, Antar Menour. Mercredi, dernier , l'accusé Foudad Adda, ancien directeur de l'Ecole de police d'Aïn Benian (Alger) qui a comparu pour nier les accusations retenues contre lui dans cette affaire à savoir, l'escroquerie, la corruption, la falsification d'écritures officielles et administratives, l'abus de confiance et l'abus de pouvoir. L'audience de jeudi dernier, c'est, l'ex-P-DG du groupe Saidal, Ali Aoun, appelé à la barre, a affirmé avoir été l'un des trois gestionnaires sur les 25 du groupe ayant refusé de déposer de l'argent au niveau de Khalifa Bank, malgré, a-t-il dit, l'instruction émanant du directoire du Fonds de participation de l'Etat. Foudad Adda, qui était un ancien membre de la commission de contrôle de la Mutualité générale de la Sûreté nationale, accusé lui aussi d'avoir transféré les fonds vers l'agence de Khalifa Bank en contrepartie d'avantages de la part du groupe Khalifa, a démenti les faits retenus contre lui. Durant la même journée, les commissaires aux comptes de l'ex-Khalifa Bank, Lakhdar Mimi et Hamid Sekhara, ont affirmé, lors de leur audition, l'existence d'"irrégularités" dans la gestion comptable de ladite banque durant la période 1998-2000 et n'être tous deux "pas au courant" de la nécessité d'en faire état au procureur de la République.