Pour cacher un mensonge, il faut mentir une deuxième fois ! C'est le cas du royaume d'Arabie Saoudite. Après son échec au Yémen contre les Houthis, dans sa guerre contre le soi-disant ‘'terrorisme'' pour faire croire (ou avaler) au monde entier, qu'il s'agit d'une guerre saine qui n'est en vérité qu'un simple règlement de compte entre l'Arabie Saoudite et l'Iran sur leurs intérêts économique et stratégique au Yémen, voilà que la diplomatie saoudienne lance un autre ‘'mensonge'' sur la gestion de la lutte anti-terroriste en Algérie pour essayer de laver son honneur après son déboire au Yémen !Mais à qui lis-tu ton Zabour, ya Daoud ! Après les dernières accusations du royaume wahhabite, Alger voit rouge, les relations entre les deux pays, qui commencent à se dégrader. Quarante huit heures après l'annonce du classement de l'Algérie sur la liste noire par l'Arabie Saoudite, l'Algérie a réagi en ‘'double canon'' au coup de gueule de la diplomatie Saoudienne, par la voix de son ministère des affaires extérieures en rappelant à l'Arabie Saoudite et au monde entier que la lutte contre le terrorisme avec tous ses aspects ‘' le combat sur le terrain, la lutte contre le blanchiment d'argent ou le financement du terrorisme " est un principe fondamental de la République algérienne, illustré par la réponse concrète sur le terrain de l'Armée algérienne en abattant en quelques heures qui suivent les déclarations mensongères de la Monarchie wahhabite , 25 terroristes armés , d'un seul coup. ''La lutte contre le terrorisme figure en tête des engagements internationaux de l'Algérie", a affirmé mercredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, en réponse aux accusations de l'Arabie Saoudite. Expliquant que l'Algérie a été toujours à l'avant-garde de la lutte antiterroriste, ‘'il ne reste que des résidus de terrorisme en Algérie'', a affirmé jeudi, le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra Une autre réponse ‘'de terrain'' aux accusations de défaillances dans la lutte anti-terrorisme portées par l'Arabie Saoudite, a été donnée par l'armée Algérienne, ce mercredi, quelques heures après les mensonges de l'Arabie Saoudite. L'élimination, en effet, de 25 terroristes armés d'un seul coup à Bouira à l'est d'Alger et la neutralisation définitive du virus de Jund al-Khilafa, la branche de l'Etat Islamique. L'armée mène depuis mardi, dans une zone montagneuse à l'est d'Alger, une opération déclenchée à la suite d'informations faisant état de la présence d'un important groupe armé dans la région de Bouira, à environ 100 km à l'est d'Alger, où opèrent des éléments de Jund al-Khilafa, la branche locale de l'EI qui avait décapité en septembre un touriste français. Vingt-cinq terroristes ont été tués, selon le ministère de la défense nationale algérien. Certaines sources médiatiques ont fait état de la mort de plusieurs chefs Djihadistes dans l'opération mais il n'y a eu aucune confirmation officielle. Avec cette opération, le nombre d'islamistes armés tués depuis le début de l'année par l'armée est de 59. Plus de 100 terroristes armés avaient été tués en 2014, selon l'armée. Notons que le chef de Jund el-Khilafa, Abdelmalek Gouri, avait été tué fin décembre par l'armée à l'est d'Alger. Et à l'heure où nous mettons sous presse ces lignes, des experts de l'Institut de criminologie d'Alger sont en train de procéder à l'identification des terroristes tués, ce qui leur permettra de déterminer avec certitude leur appartenance: el-Qaëda au Maghreb islamique (Aqmi) ou Jund al-Khilafa", avait déclaré une source sécuritaire. Pour rappel, cette réplique à l'algérienne fait suite aux accusations portées contre l'Algérie par Riyad qui avait dressé une liste noire de 11 pays qui ne feraient pas, assez d'efforts dans la lutte contre le financement du terrorisme. L'Arabie Saoudite a établi deux catégories dans sa liste noire : l'Iran et la Corée du Nord qui ne luttent pas contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et huit autres pays (Myanmar, Equateur, Pakistan, Indonésie, Ethiopie, Turquie, Yémen, Syrie et... l'Algérie) qui ne respectent pas selon elle, les règles du Gafi (Groupe d'action financière).