D'ordinaire, quand on parle de Mascara, on plonge notre réflexion dans un fond historique qui est plus ou moins détaché du terrain vivant de cette ville qui, n'a plus d'Emir à présent. Bien qu'elle soit pourvue de tant de choses à admirer... Nous avons opté, d'ores et déjà, pour un regard sur l'ancienne capitale des Kadiryine, via une lentille beaucoup plus sophistiquée que les précédentes. Ces dernières qui n'ont projeté que des scènes classiques de la vie, limitées dans les manifestations folkloriques telles que les Ouaâda et la visite des Saints Patrons comme Sidi Kada, sans compter les descriptions de la saveur des plats traditionnels dont celui du Couscous est le plus populaire. Plus, on a rapporté toujours la voix des élèves de la Zaouïa qui se répand dans l'atmosphère par leur récitation des versets du Coran sacré. Ainsi, personne n'ose contredire le charme et la beauté ensorcelante de cette image. Néanmoins, cette terre historique a commencé, depuis quelques années, a montré un certain sentiment d'une affection nostalgique à sa jeunesse ; une assoiffe à ses beaux couleurs. Non en revenant des siècles en arrière, mais en désirant se vêtir tel ses arrières petits filles et fils. Bref, Mascara aujourd'hui consiste deux universités ; Mostafa Istambouli à la lisière de la rue de Mamounia, aussi la fac de Sidi Saïd située quelques centaines de mètres loin de la première. En addition, de nombreuses bibliothèques importantes sont fondées sur le sol de la ville, tel la bibliothèque de "Yahia Bou-Aziz" à côté de la commune, la bibliothèque de la wilaya "Mostafa Ben Tehami" qui était une cathédrale durant la période coloniale. Elle se trouve ainsi, proche d'une autre grande bibliothèque privée. Sans oublier la bibliothèque de sœurs ou Centre El Amel au quartier "Villettes". Aussi, la nouvelle bibliothèque centrale de Sidi Saïd. En plus de ça, il est à remarquer un certain intérêt par l'apprentissage des langues chez les mascariens. En effet, plusieurs écoles privées ouvrent leurs portes devant les apprenants qui soient enfants, adolescents et même les adultes. On reçoit des formations riches et considérables en presque toutes les langues : le français, l'anglais, l'espagnol, l'allemand, l'italien et même le russe. Enfin, les enfants d'Abdelkader ont compris, en quelque sorte, le message précieux de la révolution de leurs ancêtres. Ce n'est pas en tenant des armes, or, en ayant de blanches mains comme celles de "Nasse el Khir" et de la communauté des tuteurs d'orphelin, tout compte fait des bénévoles libres. Durant le Ramadan, " le restaurant de Hadja Kheira" est suffisant pour représenter la ville de Mascara, couronnée dorénavant de la manière la plus convenable et harmonieuse pour ses "futurs princes".