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L'ARABIE SAOUDITE, ENTRE LE PETROLE ET LE CAPITAL- ARGENT DE LA MECQUE
Publié dans Réflexion le 15 - 09 - 2015

L'Arabie saoudite détient la deuxième plus importante réserve prouvée de pétrole au Monde avec 265,9 milliards de barils soit 15,8 % des réserves mondiales. Ses réserves de gaz naturel représentent 4,4 % du total mondial, au 6e rang mondial, se classant au 8e rang mondial avec 3,1 % de la production mondiale entièrement consommée dans le pays et investissant actuellement massivement dans les énergies renouvelables.
Elle reste le premier producteur mondial avec 11,5 millions de barils/jour, devant la Russie (10,8 millions de barils/jour) et les USA (plus de 10 millions de barils/jour) dont le Congrès vient de décider l'autorisation d'exportation horizon 2017/2018 vers l'Europe. Et en attendant l'entrée de l'Iran janvier 2016, à moyen terme plus de trois millions de barils/jour d'exportation, existant déjà un dépassement du quota OPEP de plus de 2 millions de barils/jour ( déséquilibre offre/demande), de l'entrée du Mozambique fin 2016 ( 3ème réservoir d'Afrique), et en fonction de la croissance de l'économie mondiale, dont la Chine, du nouveau modèle de consommation énergétique, mondial, devant éviter un raisonnement linéaire, aucune action sur les prix sans une entente entre l'Arabie Saoudite , les USA e t la Russie, qui en difficultés financières , du fait de ses importantes réserves, suppléent par l'accroissement de la quantité , la baise des prix.
Contrairement à certaines supputations, il n'existe pas de divergences stratégiques, aucune importante décision ne se prendra sans l'aval des USA, l'époque des années 1970 étant révolu, entre l'Arabie Saoudite les USA du fait de l'implantation des plus grandes compagnies américaines, elle représente plus de 30% du quota OPEP ayant une large influence sur les pays du Golfe. L'Arabie Saoudite a d'ailleurs fait savoir aux propositions algériennes et vénézuéliennes en ce mois de septembre 2015, contrairement aux affirmations du Ministre algérien de l'Energie, qui a émis des propos non diplomatiques vis à vis du secrétaire général cheville ouvrière de l'OPEP durant le mois d'août 2015, ce qui selon nos informations n'ont pas été appréciés, qu'une réunion extraordinaire de l'OPEP n'était pas à l'ordre du jour. Ayant attiré en 2014 près de 216 milliards de dollars d'investissement direct étranger, IDE et ses principaux clients pétroliers sont : Asie (45%), Amérique du Nord (18%), Europe de l'Ouest (15%), le produit intérieur brut PIB en 2013 était de 750 milliards de dollars pour une population de 29 millions dont plus de 9 millions d'étrangers.et se contracterait en 2015 à 649 milliards de dollars selon les experts du FMI , le déficit devant atteindre environ 20% du PIB pour 2015. Les exportations sont évaluées en 2013 à 375 milliards de dollars dont 314 d'hydrocarbures se contractant à 175 milliards de dollars fin 2015 et les importations de 163 milliards de dollars dont 128 de produits manufacturés et biens alimentaires 25 milliards de dollars. Les réserves de change sont estimées en 2013 à 720 milliards dont 30% sont versés dans un fonds souverain et sont estimées pour fin 2014 selon le trésor français à 741 milliards de dollars et clôtureront fin 2015 à 650 selon le FMI. Selon les officiels saoudiens, pour 2015/2016 le budget traduit une politique volontariste du gouvernement saoudien qui permet d'envisager supérieure à 3%, avec des fondamentaux macroéconomiques très solides malgré l'impact de la baisse des cours du pétrole. Mais existe une autre source de revenus intarissable pour l'Arabie Saoudite, le conflit au Moyen Orient l'ayant peu affecté(1). Car si l'Etat saoudien investit chaque année des montants colossaux en rials pour améliorer le cadre de vie, c'est parce que le pèlerinage est rentable. Selon les prévisions de l'institut supérieur du serviteur des lieux saints, l'industrie du pèlerinage constitue la deuxième source de revenus de l'Arabie Saoudite, après le pétrole. Près de deux (2) millions de fidèles sont attendus chaque année au prochain pèlerinage (hajj) à la Mecque et près de trois(3) millions de fidèles accomplissent « Omra »
Ici existent des données contradictoires devant tenir compte du loyer, des dépenses locales et faisant également travailler la compagnie saoudienne aérienne pour certaines destinations. Selon la Chambre de commerce de La Mecque les revenus hajj devraient progresse de 3% par an, estimations établies sur la base d'une participation au hajj de deux (2) millions de fidèles, en 2014 dont 1,4 million attendus de l'étranger (70%) et quelque 600.000 Saoudiens et résidents du royaume. Selon cette étude, un pèlerin venu de l'étranger dépense en moyenne 17.381 riyals (4.633 dollars) et celui de l'intérieur du royaume 4.948 riyals (1.319 dollars), donnant une moyenne de 3000 dollars. Selon l'Institut du serviteur des lieux Saints, la dépense des étrangers serait d'environ 2500 dollars pour « Omra » concernant environ trois millions de personnes. Une étude de la Chambre de commerce de La Mecque, donne un montant supérieur puisque, les recettes de 2014 sont estimées uniquement pour Hadj à 8,5 milliards de dollars, le nombre ayant été certainement supérieur à deux millions. Ce qui nous donnerait pour une moyenne raisonnable de 3500 dollars par pèlerin, une recette globale « Hadj et Omra » pour cinq millions de fidèles à environ 17,5 milliards de dollars - moyenne pour 2014/2015. Selon une étude publiée par la Saudi British Bank, l'industrie du pèlerinage représenterait plus de 50 milliards de dollars actuellement, et la Mecque devrait accueillir 20 millions de visiteurs en 2020, pour une moyenne fluctuant entre 3500 et 5000 dollars par pèlerin, donnant à prix constant 2015 environ 70 et 100 milliards de dollars par an. Selon le Figaro.fr, pour faire face à ce défi, l'Arabie Saoudite a entrepris des travaux gigantesques. Quelque 20 milliards d'euros va être investis dans des projets de réhabilitation de la ville sainte de l'Islam. Pas moins de 130 tours doivent être érigées dans les quatre prochaines années. De plus en plus d'immeubles vont donc entourer la Kaaba, la pierre noire vers laquelle se tournent chaque jour les musulmans du monde entier durant leurs prières. Cette frénésie immobilière fait grimper le prix déjà très élevé du mètre carré : 100.000 euros par mètre carré, la Mecque étant l'une des villes les plus chères du monde.


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