Les conclusions d'une étude du forum de la huitième session de ‘'l'Arab Strategy Forum ‘'(ASF) sur le coût du printemps arabe ont révélées qu'en quatre ans, les pays touchés par le printemps arabe ont perdu 833.7 milliards de dollars, selon Mondafrique qui rapporte l'information. En se basant sur des chiffres de la Banque mondiale, de l'Organisation des nations unies (ONU) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'ASF a proposé un bilan financier et humain des révolutions qu'ont connu la Tunisie, l'Egypte, la Libye et la Syrie. De 2011 à 2015, les pays touchés ont perdu 833.7 milliards de dollars. Les pertes en infrastructures se chiffrent à 461 milliards, celles du PIB à 289 milliards. La crise des migrants, elle, coûte 48.7 milliards, tandis que les pertes en actions et en investissements s'élèvent à 35 milliards. 103.4 millions de touristes ont déserté les pays touchés par le printemps arabe. Le coût humain des révolutions est, lui aussi, astronomique. 1.34 million de victimes (morts et blessés) sont à déplorer, et 14.389 millions de réfugiés. Ceci, sans compter « le coût psychologique des révolutions sur les familles déplacées, ainsi que les conséquences sur les pays en dehors de la région », selon le président du forum Mohammed Al Gergawi.