La vaccination contre la grippe porcine n'a pas eu le succès tant attendu d'elle par le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, les catégories à risque, ciblés en premier par ce vaccin, ne se sont pas bousculées pour le faire, ils ont préféré ne point se faire vacciner, suite aux mystères qui ont plané sur les lenteurs de sa distribution et le retard du contrôle de sa conformité et surtout sur la totale opacité qui a cerné les raisons cachées au limogeage du directeur général de l'institut « pasteur » et la mise en plein collimateur de l'autre directeur du laboratoire du contrôle de la qualité du médicament, ces tristes « bavures » rapportées par la presse, ont fini par suffire largement aux citoyens ciblés par la vaccination, à être réticents et de doubler de méfiance envers ce vaccin fort douteux… ! Après 15 jours de son lancement, la campagne de vaccination contre « la grippe des cochons » continue de se faire distinguer par le taux élevé de l'abstention qui tend de jour en jour et de catégorie en catégorie, à n'être qu'un fiasco total, suite aux bilans préliminaires qui laissent apparaître des chiffres dérisoires qui ne sont plus à cacher, surtout à travers les milieux du personnel de la santé qui n'a pas répondu massivement à cette vaccination qui le concerne de prés, de par sa présence permanente au sein des unités sanitaires où la notion de contagion, demeure la plus élevée, et le plus faible taux de vaccination a été enregistré et qui ne représente que 1% de ce personnel, soit 1000 personnes sur un total estimé à 200.000 à travers l'ensemble des structures de la santé du territoire national, le rejet du vaccin a fini par atteindre son summum juste après le décès mystérieux du médecin spécialiste en réanimation de Sétif après 07 heures de sa vaccination, et les résultats de l'enquête n'ont pas encore révélé définitivement les véritables causes de sa mort suspecte et surtout sur le signalement d'une wilaya à une autre, de plusieurs cas du personnel vacciné souffrant de malaise et d'effets secondaires de cet antidote. Cette forte réticence du personnel de la santé a causé l'ire du ministre de tutelle qui n'as pas pris les quatre chemins pour accuser le corps médical à s'opposer à la vaccination, en la déconseillant au reste du personnel, et en lui adressant une magistrale mise en garde contre son opposition à cette mesure préventive. Quant à la vaccination des femmes enceintes, aucune des 650.000 femmes attendues, n'a pris de peine à se présenter et tendre le bras pour recevoir sa dose d'AREPANRIX, pour se protéger et protéger son fœtus contre les méfaits du virus grippal, les rares femmes qui se sont rendues aux maternités, demeurent les femmes enceintes qui sont soumises à des surveillances mensuelles de la grossesse et qui sont contraintes de subir ces examens pour une évolution saine de la grossesse, aucun bilan sur cette deuxième phase n'a été rendue public à ce jour, la 3ème phase a débuté sans trop de publicité, elle touchera l'ensemble des corps constitués de la nation, et aucune information n'a filtré sur cette opération pour des raisons sécuritaires. En face de ce rejet massif de la vaccination, le ministère a décidé de s'engager davantage en lançant de vastes campagnes de sensibilisation sur la vaccination qui protége contre ce virus qui tue toujours, animées en formes de vidéoconférences par des spécialistes en épidémiologie, et en engageant les célèbres chanteurs du pays, qui vont se mettre de la partie avec des chansons sur ce thème pour inciter les citoyens à se vacciner… ces mesures parviendront-elles à faire entendre raison à tous ceux qui doutent encore…. !