Les mesures contenues dans la Loi de finances 2017 ont amené des opérateurs économiques véreux à procéder à des augmentations de coûts avant l'heure. Intermédiaires et autres commerçants se sont lancés dans une spéculation effrénée, stockant des produits pour les revendre à des prix indexés sur les nouvelles taxes. Le ministère des Finances déclare que ces augmentations sont «injustifiées », ce qui ne semble nullement inquiéter les fraudeurs. Dans un reportage réalisé sur le sujet, la chaine 3 de la Radio Algérienne signale qu'il est devenu comme une sorte d'habitude d'assister à des renchérissements de prix à la veille de chaque nouvelle loi de Finances, celle de 2017 ne faisant pas défaut. Une fois de plus, les produits alimentaires de large consommation, pourtant non ciblés par cette loi, ont commencé à connaitre une hausse « sensible », provoquant le désarroi des ménages. Se pointant les doigts les uns vers les autres, des marchands, des grossistes, des producteurs et autres intermédiaires se sont mis à s'accuser mutuellement d'être à l'origine de ces flambées récurrentes, dont les citoyens sont finalement les seuls à être pénalisés.