Ces bus ‘'mafia'' servant la ligne Achaacha- Mostaganem, créent l'anarchie de toutes pièces au centre-ville de Sidi Lakhdar, en refusant de stationner dans la nouvelle gare urbaine de Sidi Lakhdar, ‘'s'en foutant pas mal'' des lois de la République, et mettant au pied du mur la décision des collectivités locales interdisant le stationnement hors gare. Ces drôles de situation nous poussent à se questionner : Que fait la police de Sidi Lakhdar pour faire respecter les lois de la République ? Finalement, les arrêtés communaux régissant le fonctionnement de la nouvelle gare routière de Sidi Lakhdar ouverte aux voyageurs depuis le mois de mars, ne paraissent point appliqués et plus particulièrement respectés par certains transporteurs publics qui continuent de se rendre en ville pour faire le plein et repartir sans transiter par ce lieu, demeurant toujours déserté par ces derniers. En dépit des arrêtés communaux de la commune de Sidi Lakhdar, N° 14/2017 du 22 mars 2017 et précisément les articles (Art 1, 2, 3 et 7) qui interdisent les stationnements des bus au centre-ville et au bord de la gare routière et l'obligation d'entrer à la gare, ces ‘'mafiosi'' continuent toujours à détourner les lois et semer la pagaille au su et au vu des services de sécurité et des services de la commune. L'anarchie Les autres chauffeurs de bus dénoncent l'incivisme des transporteurs de la localité d'Achacha, effectivement, il suffit de passer cinq minutes à l'entrée de la gare routière pour comprendre le ras-le-bol des chauffeurs. « Ces transporteurs privés en situation précaire, s'immobilisent à flanc de la gare routière sans entrer pour ne pas payer la taxe, et en plus, ils nous enlèvent les passagers en nous privant ainsi, nous les transporteurs stationnés à l'intérieur de la gare routière de notre gagne-pain », martèle un transporteur. « Alors que cela pose de réels problèmes pour la circulation, les passagers et les autres transporteurs, ces chauffeurs de bus hors la loi, ne sont que rarement verbalisés », regrette un autre chauffeur que nous l'avons interpellé à l'intérieur de la gare en train de se tourner les pouces pendant que les bus d'Achacha font le plein dehors. Quant au troisième chauffeur à qui nous avons posé la même question, il nous a répondu : « je demande au maire d'utiliser son pouvoir de Maire pour réquisitionner la Police pour faire respecter la loi. ‘'Le maire dispose d'un pouvoir de réquisition sur le territoire de sa commune, alors qu'attend-il pour bouger ? S'implique un troisième chauffeur dans la discussion. Où sont les pouvoirs publics ? Les transporteurs publics ne semblent plus se conformer aux articles de l'arrêté communal portant sur l'ouverture de la gare routière du transport des voyageurs de la commune de Sidi Lakhdar, établi en date du 28 février de l'année 2017, et approuvé par le chef de la daïra de Sidi Lakhdar. Notons à ce sujet que le quatrième article de l'arrêté en question stipule que tous les points de stationnement existants à travers le périmètre urbain de la ville de Sidi Lakhdar sont transférés vers la gare routière de Sidi Lakhdar, et son septième article, annonce qu'aucun bus de transport public ne peut garer ou stationner en dehors de la gare routière citée. Ayant été appelés à verser mensuellement la somme de 3500 dinars au locataire de la gare à titre de droit de stationnement, les transporteurs publics préfèrent ne point s'acquitter de ce montant en ne se rendant plus à la gare, et demeurent de ce fait ,en totale infraction de l'arrêté communal, par le non-respect des deux articles mentionnés. Par ailleurs, un second arrêté communal a été établi par l'APC de Sidi Lakhdar en date du 22 mars de l'année en cours et également approuvé par le chef de la daïra de Sidi Lakhdar , réglementant l'itinéraire des bus du transport des voyageurs circulant en ville par la mise en place de panneaux interdisant leur arrêt en milieu urbain. Sur le terrain, les deux arrêtés ne paraissent guère être appliqués, et les transporteurs publics, se réfèrent juste à leur unique loi, ils les ont piétinés. Sur les 126 bus censés transiter par le lieu loué et réservé à cet effet, 96 cars ne rentrent plus en gare et préfèrent tourner en ville à la recherche de voyageurs au mépris de la réglementation. Aujourd'hui, le jeune locataire affirme, être ruiné de par les dépenses engagées mensuellement et qui s'élèvent à plus de 90 millions (salaires des agents et autres frais liés aux charges), et sollicite l'intervention des forces de l'ordre public pour faire respecter et appliquer les deux arrêtés communaux afin de contraindre les transporteurs publics à stationner là où le règlement communal les autorise. Le locataire de la gare routière dans la tourmente Le locataire de la gare routière de Sidi Lakhdar, un jeune de 28 ans, résident à Sidi Lakhdar, fut invité, hier au siège du journal « REFLEXION », pour nous éclairer sur la situation. Muni de tous les documents attestant cette qualité, ainsi que deux arrêtés communaux, réglementant l'accès au lieu loué et l'interdiction de stationnement en milieu urbain, affirmant qu'il a loué en date du 13 février de l'année 2017 la gare routière de Sidi Lakhdar pour le montant de 240 millions de centimes et a fait des travaux d'embellissement et d'équipements dépassant un milliard de cts, mais, hélas , dit-il : ‘'la gare demeure désertée depuis plusieurs jours et les cars de transport ne le fréquentent plus. A ce jour, seuls les chauffeurs de taxis se conforment aux arrêtés communaux, en respectant le lieu de stationnement indiqué et versent mensuellement la somme de 3000 dinars. ‘' Selon le jeune locataire, la gare est composée d'une construction à 2 étages et de 3 parcs de stationnement pour les taxis et les bus de transport public et s'étendant sur une superficie globale de 12.000 mètres carrés. Malheureusement, et après sa courte mise en exploitation qui n'a point excédé une dizaine de jours et l'aménagement d'une cafétéria, de 3 restaurants et 8 locaux commerciaux et le recrutement de 28 employés pour le fonctionnement de la gare. Cette dernière demeure vacante, de par l'absence des bus de transport qui la désertent et se rendent en ville, faire le plein et repartir sans transiter par le lieu réservé à cet effet.